29.11.05
Les lecteurs du blog et fidèles amateurs de border terrier trouveront sans doute le titre un peu prétentieux, eux qui usent leurs doigts sur le poil de leurs fauves tous les 6 mois. C'est ce que faisait jusqu'à présent la maîtresse de Véga, qui testait la qualité de la robe de sa chienne en lui arrachant discrètement mais régulièrement les touffes qui dépassaient. La dernière fois, le 9 juillet, Véga était passée à la casserole pendant près de 6H, réparties sur plusieurs jours. On est tout près des exploits de la maîtresse de Vargas dernièrement... La séance d'épilation estivale s'était bien déroulée, il fallait juste s'appeler Vishnu pour avoir plusieurs bras à sa disposition : un pour tenir Véga, un pour épiler, un pour tenir l'os, un pour gratouiller le ventre, etc. Du coup, par paresse, la maîtresse de Véga avait laissé ensuite sa chienne devenir un ourson hirsute et poilu jusqu'à la semaine dernière où elle a pris son courage à deux mains, et est allée... acheter un couteau à trimer.
Quelle révolution pour elle (et pour Véga aussi, quand même) !! En une demi-heure, elle avait fait tout le dos et la tête de Véga ; seules les pattes et le ventre résistaient, car l'animal semblait avoir un peu mal (et a horreur qu'on lui touche les pattes, allez savoir pourquoi). A la place d'une chose au poil rêche et dru (merci le balai de la femme de ménage), elle découvrit un délicat petit border tirant sur le rouquin (d'ici à ce qu'il y ait des "petits roux" dans ses ascendants...) et au poil duveteux d'oisillon sortant du nid (il ne faut pas être avare de lieux communs bêtifiants pour son chien). Certes, Véga ne correspond plus vraiment au standard de la race actuellement, mais il fallait d'une part absolument l'épiler avant dimanche prochain (sans doute une lubie de sa maîtresse, ne cherchez pas), et d'autre part, c'était encore un peu tôt pour que le poil parte parfaitement. Le résultat est tout de même satisfaisant, et pour consoler un peu les lecteurs qui réclament des photos de Véga en cape et en culotte, quelques clichés pour montrer qu'elle n'a pas à rougir à côté de Vargas le Bel fraîchement déplumé lui aussi.
Jamais plus sur le poil de Véga ne t'escrimeras, puisque couteau à trimer chaque fois useras...
25.11.05
Vent et pluie
Véga a été fort marrie cette semaine de ne pouvoir aller gambader ne serait-ce que sur la terrasse pour y retrouver ses jouets préférés. Ceux-ci sont dans un piteux état, détrempés à force d'affronter les éléments déchaînés depuis 8 jours et Véga a préféré ne pas subir le même sort et rester sagement au chaud. Ce week-end cependant, elle va repartir jouer la campagnarde et retrouver Vizir le Don Juan et Sido la Duègne, en espérant que ce sera moins sportif que la semaine dernière. Rien n'est moins sûr cependant, et Véga restera affublée de sa doggly avec en prime, s'il fait froid, un charmant petit anorak bleu marine doublé polaire et imperméable. Tu peux rire lecteur mais si on t'avait épilé en plein hiver et que tu doives bientôt aller dans le grand Est français pendant la période de Noël, tu serais bien content aussi d'avoir un imper doublé ! La maîtresse de Véga a longuement cherché le plus discret, fonctionnel et surtout le moins ridicule et voyant. Ce fut rude mais elle pense avoir trouvé quelque chose au goût de sa chienne délicate. Bientôt sans doute des photos de la bête endimanchée... en attendant la photo de Noël qu'on prépare déjà activement.
Pour l'instant, Véga se réjouit simplement d'aller à la campagne, pour continuer de se la couler douce à se faire câliner, en compagnie de son maître et de Vizir, comme le montre la photo...22.11.05
Concurrence sévère
Véga est allée au marché ce matin aux aurores, sans toutefois monter dans le caddie à légumes, comme elle l'avait fait les autres fois. Sa démarche élégante et son allure dégagée ont tôt fait d'attirer l'attention des marchands qui ont posé plein de questions sur sa race et ont fait des remarques pertinentes dignes des Argiens (article du 19 mai)...
Il y a eu les classiques : "c'est un chiot de 3 mois, ça" ; "il n'a pas les testicules descendus encore, il est très jeune" (ou, pour résumer en français "si ma tante en avait...") ; "c'est rigolo ce poil, court au-dessus et long sous le ventre" (hum hum, la maîtresse de Véga doit terminer l'épilation...).
Mais aussi des réflexions plus sérieuses : "ça se voit que c'est un chien de garde, il est en alerte en permanence" (il y avait un cocker en face qui narguait Véga) ; "si je le mets avec les miens (genre beauceron, a-t-on compris), je suis sûr qu'ils auront peur, il paraît féroce ton chien"...
Et enfin, trois commandes de chiots de Véga passées sur le marché dont une qui a occasionné un dialogue sympathique entre le marchand d'œufs et la maîtresse de Véga :
- C'est quoi commme race ça ?
- C'est un terrier (on a renoncé à prononcer le mot border en grec en roulant les rrrrrrr)
- Ah, il va grandir jusqu'où ?
- Elle reste comme ça, c'est une femelle, elle a 13 mois
- Ah, moi je cherche un chiot pour garder mon terrain, ça m'intéresse d'en avoir un d'elle, elle a l'air de résister au froid (6°, Véga droite comme un i, sans trembler, donc un gage de qualité en Grèce...)
- Oui, mais c'est un chien de race et il n'y en a pas d'autres en Grèce, donc il faudra que je retourne en France pour la faire porter et comme elle est encore jeune, je vais attendre 6 mois de plus.
- Bah, non, je vois bien qu'elle a ses chaleurs maintenant, pourquoi attendre ? Tu vas au Lycabette (nom de la petite colline recouverte de pins à 300 m de chez Véga, NDLR) et tu trouves un chien à sa taille, tu sais comme les petits roux (mystère, on ne sait pas quelle race c'est, les petits roux), et tu la croises, hop, il faut te dépêcher avant la fin de ses chaleurs.
- Ah oui, ça me paraît une bonne idée, je n'avais pas pensé au Lycabette
- Mais oui, tu y vas en terminant le marché et tu reviens dans 2 mois me voir avec le chiot, je ne plaisante pas, je suis sérieux, je t'en réserve un là tout de suite.
- Eh bien c'est d'accord, je vais au Lycabette cet après-midi et dès que ça "prend", je vous le dis, de toute façon, j'achète toujours mes œufs chez vous alors...
C'est vrai, après tout ? Pourquoi s'embêter à aller chercher dans le Nord de la France un chien de race, à le ramener en Grèce, à le présenter en exposition pour l'amélioration de la race ? Les maraîchers attiques sont plein de bon sens et Michèle devra se faire du souci, quand la Grèce sera inondée de chiens à tête de border et à corps de renard roux (on y revient toujours, sauf que chez Sido, c'est la tête qui est celle d'un renard)...
Bonne journée à tous, Véga va finalement aller se recoucher, ça vaut mieux...
Il y a eu les classiques : "c'est un chiot de 3 mois, ça" ; "il n'a pas les testicules descendus encore, il est très jeune" (ou, pour résumer en français "si ma tante en avait...") ; "c'est rigolo ce poil, court au-dessus et long sous le ventre" (hum hum, la maîtresse de Véga doit terminer l'épilation...).
Mais aussi des réflexions plus sérieuses : "ça se voit que c'est un chien de garde, il est en alerte en permanence" (il y avait un cocker en face qui narguait Véga) ; "si je le mets avec les miens (genre beauceron, a-t-on compris), je suis sûr qu'ils auront peur, il paraît féroce ton chien"...
Et enfin, trois commandes de chiots de Véga passées sur le marché dont une qui a occasionné un dialogue sympathique entre le marchand d'œufs et la maîtresse de Véga :
- C'est quoi commme race ça ?
- C'est un terrier (on a renoncé à prononcer le mot border en grec en roulant les rrrrrrr)
- Ah, il va grandir jusqu'où ?
- Elle reste comme ça, c'est une femelle, elle a 13 mois
- Ah, moi je cherche un chiot pour garder mon terrain, ça m'intéresse d'en avoir un d'elle, elle a l'air de résister au froid (6°, Véga droite comme un i, sans trembler, donc un gage de qualité en Grèce...)
- Oui, mais c'est un chien de race et il n'y en a pas d'autres en Grèce, donc il faudra que je retourne en France pour la faire porter et comme elle est encore jeune, je vais attendre 6 mois de plus.
- Bah, non, je vois bien qu'elle a ses chaleurs maintenant, pourquoi attendre ? Tu vas au Lycabette (nom de la petite colline recouverte de pins à 300 m de chez Véga, NDLR) et tu trouves un chien à sa taille, tu sais comme les petits roux (mystère, on ne sait pas quelle race c'est, les petits roux), et tu la croises, hop, il faut te dépêcher avant la fin de ses chaleurs.
- Ah oui, ça me paraît une bonne idée, je n'avais pas pensé au Lycabette
- Mais oui, tu y vas en terminant le marché et tu reviens dans 2 mois me voir avec le chiot, je ne plaisante pas, je suis sérieux, je t'en réserve un là tout de suite.
- Eh bien c'est d'accord, je vais au Lycabette cet après-midi et dès que ça "prend", je vous le dis, de toute façon, j'achète toujours mes œufs chez vous alors...
C'est vrai, après tout ? Pourquoi s'embêter à aller chercher dans le Nord de la France un chien de race, à le ramener en Grèce, à le présenter en exposition pour l'amélioration de la race ? Les maraîchers attiques sont plein de bon sens et Michèle devra se faire du souci, quand la Grèce sera inondée de chiens à tête de border et à corps de renard roux (on y revient toujours, sauf que chez Sido, c'est la tête qui est celle d'un renard)...
Bonne journée à tous, Véga va finalement aller se recoucher, ça vaut mieux...
21.11.05
Et les castagnettes ? Olé !
Cours de flamenco par la Senorita di Bosque Caïman.
1) D'abord, trouver un(e) partenaire à sa hauteur (on parle de compétence, pas de taille...), en ne reculant devant rien, quitte à aller le (la) réveiller...
2) "Mouais, qu'est-ce qu'elle veut encore, cette Mini ?" ronchonne la dite partenaire en pointant le museau hors de sa niche où elle était tranquille, au chaud, au calme...
3) S'échauffer un peu les muscles au soleil, faudrait pas se froisser quelque chose pour l'amour de la danse : tous les grands professionnels vous le diront
4) Se chauffer aussi la voix, pour ne pas avoir de chat dans la gorge (encore que... ce n'est pas forcément désagréable, il y en a d'ailleurs un roux dans le voisinage à qui on ferait bien sa fête...)
6) Et c'est parti ! Première figure : Véga montre la langue, Sido montre les dents ; deuxième figure : Véga montre les dents, Sido montre la langue. L'élève assimile donc bien la leçon et la Senorita contente en profite pour faire un petit mouvement du derrière (typique du flamenco).
7) Aye aye aye aye, ma mèèèèèère, zé souis perdoue, aye aye aye aye, olé... (ben quoi ? Achetez-vous un CD de flamenco et vous verrez que les chants sont souvent désespérés). Notez l'air étonné de la Senorita Véga qui ne s'attendait pas à ce que Sido chante si fort sa détresse.
8) Senor Viziros ne veut pas être en reste pour le flamenco. C'est au tour de Sido de l'initier aux joies de la danse pendant que la Senorita Vega se repose (va brouter une herbe en fait). Muy caliente les figures !
9) "Ven que no es dificil, el flamenco" ! Euh, tout le monde n'étant pas polyglotte comme la Senorita Vega : "Vous voyez que ce n'est pas difficile le flamenco" ! Aye aye aye aye, zé n'en peux plous, z'ai la danse dans lé corps !
18.11.05
Petite fatigue de fin de semaine
Véga est dans une petite forme en ce vendredi matin, comme en atteste la photo de l'animal mal réveillé... Il faut dire à sa décharge qu'elle s'est un peu ennuyée hier et a subi des éléments naturels peu agréables. En effet, comme cela arrive 3 fois l'an à Athènes, il est tombé des cataractes d'eau pendant près de 20H d'affilée, et les promenades sont vite devenues une corvée. La ville olympique a peut-être réussi à terminer ses complexes sportifs l'an dernier mais depuis Démosthène, rien n'a changé dans l'évacuation des eaux : lors de grosses pluies, on arrive très vite à se trouver sur des rues recouvertes de 5 cm d'eau qui stagne pendant des heures, tandis que les voitures passent lentement en créant d'énormes geysers... Bref, Véga a dû tremper ses pattes dans cette eau souvent boueuse, s'est fait arroser par les voitures, a sauté des caniveaux s'apparentant à des torrents, et du coup, en a un peu abîmé son magnifique brushing dont sa maîtresse était si fière. Carramba, tout est à recommencer, car de border terrier, nous sommes passés à ourson, bourru, poilu et ébouriffé !
Zeus merci, aujourd'hui le ciel bleu pur et le soleil sont revenus et Véga acceptera peut-être de descendre de la table à repasser (!) à un moment pour aller voir Sidonie et Vizir, qui l'attendent de patte ferme à la campagne pour le week-end. Pour eux, ce sera aussi le week-end d'aménagement des niches, déjà pourvues en vieux pulls de laine, mais qu'on rembourrera encore de paille pour leur tenir chaud l'hiver. Bientôt des photos des jeux du week-end, mais on devine déjà les légendes de chacune : "Véga mordant les babines de Sido", "Vizir souriant à qui veut le regarder", etc. etc. On connaît la chanson...
Bon week-end à tous !
15.11.05
Et un border, un ! (et on clique ici...)
En avant-première, Véga est heureuse de présenter un nouveau blog, consacré à Arzel, son euh... demi-frère (?, par Tom, le pap' adoré), et frère direct de Billy the Kid. Arzel, 7 mois, est amateur de bulles de chewing-gum et graine de champion d'agility ! Bienvenue dans le club sélect des border-bloggers !
14.11.05
Célébrité
Que peut bien penser Véga, l'air songeur sur la première photo ? N'allez pas imaginer qu'elle est malheureuse comme les pierres. Au contraire, elle réfléchit à quelque chose de fondamental: quel est son meilleur profil ? Est-ce le droit ? Est-ce le gauche ? Il faut expliquer ici aux lecteurs que sa maîtresse en ayant un peu assez d'être régulièrement abordée dans la rue à propos de la race (inconnue en Grèce) de sa chienne, elle a décidé de lui faire une carte de visite. Ainsi, le maître de Véga, photographe à ses heures perdues (et autres, d'ailleurs...), a observé soigneusement les centaines de portraits de Véga et en a retenu un pour illustrer la superbe carte de visite de cette chienne hors normes. Quand on demandera donc à la maîtresse de Véga "cette race de griffon, où est-ce qu'on peut la trouver ?" ou encore "quand elle grandira, est-ce qu'elle vous arrivera à l'épaule ou à peine en dessous ?", elle tendra la carte où sont indiqués l'âge de Véga (qui prouve que sa chienne a déjà sa taille adulte, si, si), l'adresse de son blog évidemment, et l'adresse de sa meute nourricière évidemment aussi. Il va donc falloir que Michèle envisage un pont aérien Flines-Athènes...
12.11.05
Retour de Delphes...
... pour certaines, s'imaginant que leur chienne préférée s'était morfondue en leur absence. Que nenni, après 3 heures un peu difficiles pour Véga le jour du départ de sa maîtresse, pendant lesquelles elle resta devant la porte d'entrée, elle vaqua à ses occupations familières en compagnie de son maître, et sans plus manifester d'angoisse (elle...). Un bon point donc : elle ne souffre effectivement pas d'hyper attachement à sa maîtresse (qui finalement en est vaguement gênée mais, là, c'est à elle d'aller consulter quelqu'un !) mais bien d'angoisse de la solitude, comme l'avait analysé Monsieur G.M. Un mauvais point : on ne peut savoir comment elle se comporte seule quand c'est son maître qui la laisse, puisque ce dernier l'a emmenée au bureau avec lui pendant les deux jours. Là encore, après quelques heures d'inquiétude face à ce nouveau lieu, Véga est restée sagement dans son panier et a eu le droit de détriper entièrement une balle de tennis donnée par son maître...
Au retour de sa maîtresse ce midi, Véga a manifesté une joie intense mais non stressée et hystérique comme c'était le cas "dans le temps". On dirait bien que la Mini grandit... A quand le tour de sa maîtresse ?
Au retour de sa maîtresse ce midi, Véga a manifesté une joie intense mais non stressée et hystérique comme c'était le cas "dans le temps". On dirait bien que la Mini grandit... A quand le tour de sa maîtresse ?
9.11.05
Varia
Décidément, tous les week-end de Véga sont très remplis en ce moment. Après la rencontre lilloise, de retour dans ses pénates, Véga n'a eu qu'une hâte, aller retrouver Sido et Vizir à la campagne pour une partie de "je te tiens, tu me tiens par les babinettes". Elle a tenu bon et n'a pas ri dès le début d'ailleurs… Sido ayant retrouvé une seconde jeunesse après son enlèvement par les extraterrestres cet été (voir l'article X Files ...), elles ont joué comme deux chiots pendant des heures. Pendant ce temps, Vizir, comme à son habitude, restait stoïque à se dorer au soleil…
Pour donner un aperçu des dures conditions de vie de Véga, deux photos de l'endroit où elle est allée se promener le dimanche, enfin, l'endroit surtout où ses maîtres ont déjeuné. Dans ce lieu de perdition, il y avait environ une dizaine de chats, tous plus gras les uns que les autres, et qui venaient narguer cette pauvre chienne à 1 m., en mangeant sous ses yeux des restes de poisson (frais, le poisson…). Un week-end horrible en quelque sorte.
Enfin, avec une semaine de retard, Véga a décidé de fêter Halloween. Mais comme elle s'est un peu mélangé les pinceaux avec les contes de fées, elle a cru qu'elle serait transformée en princesse si elle léchait discrètement la citrouille. La photo ci-dessous montre d'ailleurs le début de sa mutation, tout se passe dans les yeux…Est-ce que Véga arrivera à devenir une vraie princesse comme celle-ci ?
Cela reste à voir car pour l'instant, à part avoir un petit ventre rebondi en ce moment, la transformation s'est arrêtée là…
Le blog restera muet à compter de ce soir jusqu'au week-end : en effet, la mort dans l'âme, la maîtresse de Véga se rend à Delphes pour assister à un séminaire sur les bronzes antiques et elle ne peut malheureusement emmener sa chienne. Pour la première fois donc, Véga restera à garder son maître pendant quelques jours en espérant qu'il sera sage…
7.11.05
Flines, le retour
Eh oui, voici enfin le compte rendu du week-end borderien que le monde entier attendait (au moins 3 personnes n'ayant pas songé à aller voir les récits de Vargas et d'Aïkie sur leurs blogs respectifs) !
Tout commença le samedi matin très tôt : la maîtresse de Véga allait retrouver sa Poucette après 15 (horribles) jours de séparation et cette idée la réveilla à 5H30. Pendant ce temps, certains se prélassaient encore au lit (au lit au singulier, oui).
Mais d'autres s'exerçaient déjà dans un style quasi militaire pour s'échauffer avant la longue promenade de l'après-midi :
Pour Davina version poilue, cliquez ici et patientez
Le paysage montagneux et escarpé de la région méritait en effet amplement une gymnastique préparatoire des plus sérieuses…
Le midi arriva, et alors que certaines avaient peine à quitter leur andouillette à St Amand (message codé, s'il en est, où tout le monde va se demander "mais qui se fait appeler andouillette ?"), la grande rencontre se fit enfin, avec les effusions d'usage entre parents et enfants (Tom fut particulièrement ravi de retrouver Vargas son rejeton).
Et nous partîmes 500 (et nous arrivâmes certes au port mais pas à 1000…).
Le départ fut un peu laborieux, certains s'arrêtant pour échanger les chiens tous les 3 m, d'autres ne pouvant s'empêcher d'épiler discrètement quelques sourcils de border (au fond à droite…).
Chacun avait sa technique pour avancer :
en éclaireur, genre "je saute du pont même s'il n'y a pas d'eau en bas",
attachés, genre "jamais sans mon chien, je vais lui resserrer la laisse"
tractés, genre "les border, c'est bien des chiens de traîneau, non ? La prochaine fois, j'essaie avec les rollers"
en berger avec son agneau (qui aurait plutôt tendance à avoir une tête de loup, mais bon…)
en reporter genre "je me moque bien de mon chien, ce qui m'intéresse, ce sont les photos"
en paresseuse, genre "j'ai pas vu ma maîtresse pendant 15 jours, elle est sans doute en manque,alors je ne vais pas me gêner pour me faire porter"
Vrac, quant à lui, arrivait enfin, au bout d'un an, à comprendre les ordres donnés par sa maîtresse (enfin, pas à les comprendre, à les appliquer, surtout) : elle lui avait dit "il faut que tu te tiennes bien et que tu ne me fasses pas honte" et Vrac avait donc décidé de porter la tête haute en toutes circonstances ce jour-là, afin de ne pas déshonorer sa maîtresse…Ayant revêtu son plus beau collier, il faisait des efforts pour se tenir droit et ressembler à un maître yogi en pleine exercice…
Son maître souriait en se disant "ça vaut le coup d'avoir répété près de 40 heures" et sa maîtresse n'en croyait pas ses yeux et se cachait derrière pour ne pas perturber ce moment d'obéissance si chèrement acquis !
La promenade se poursuivit longtemps, agrémentée de clichés bucoliques,
jusqu'à ce que certaines fassent comprendre à leur manière que la soif les tenaillait et qu'il était temps de rentrer avant qu'elles ne se mettent elles aussi à boire l'eau des flaques… D'autres discouraient encore à perdre haleine sur le problème de l'enseignement de la philosophie mais cela n'affecta nullement les trois girls,
alias Véga, Lisa et Aïkie, dans leurs ultimes courses.Tout commença le samedi matin très tôt : la maîtresse de Véga allait retrouver sa Poucette après 15 (horribles) jours de séparation et cette idée la réveilla à 5H30. Pendant ce temps, certains se prélassaient encore au lit (au lit au singulier, oui).
Mais d'autres s'exerçaient déjà dans un style quasi militaire pour s'échauffer avant la longue promenade de l'après-midi :
Pour Davina version poilue, cliquez ici et patientez
Le paysage montagneux et escarpé de la région méritait en effet amplement une gymnastique préparatoire des plus sérieuses…
Le midi arriva, et alors que certaines avaient peine à quitter leur andouillette à St Amand (message codé, s'il en est, où tout le monde va se demander "mais qui se fait appeler andouillette ?"), la grande rencontre se fit enfin, avec les effusions d'usage entre parents et enfants (Tom fut particulièrement ravi de retrouver Vargas son rejeton).
Et nous partîmes 500 (et nous arrivâmes certes au port mais pas à 1000…).
Le départ fut un peu laborieux, certains s'arrêtant pour échanger les chiens tous les 3 m, d'autres ne pouvant s'empêcher d'épiler discrètement quelques sourcils de border (au fond à droite…).
Chacun avait sa technique pour avancer :
en éclaireur, genre "je saute du pont même s'il n'y a pas d'eau en bas",
attachés, genre "jamais sans mon chien, je vais lui resserrer la laisse"
tractés, genre "les border, c'est bien des chiens de traîneau, non ? La prochaine fois, j'essaie avec les rollers"
en berger avec son agneau (qui aurait plutôt tendance à avoir une tête de loup, mais bon…)
en reporter genre "je me moque bien de mon chien, ce qui m'intéresse, ce sont les photos"
en paresseuse, genre "j'ai pas vu ma maîtresse pendant 15 jours, elle est sans doute en manque,alors je ne vais pas me gêner pour me faire porter"
Vrac, quant à lui, arrivait enfin, au bout d'un an, à comprendre les ordres donnés par sa maîtresse (enfin, pas à les comprendre, à les appliquer, surtout) : elle lui avait dit "il faut que tu te tiennes bien et que tu ne me fasses pas honte" et Vrac avait donc décidé de porter la tête haute en toutes circonstances ce jour-là, afin de ne pas déshonorer sa maîtresse…Ayant revêtu son plus beau collier, il faisait des efforts pour se tenir droit et ressembler à un maître yogi en pleine exercice…
Son maître souriait en se disant "ça vaut le coup d'avoir répété près de 40 heures" et sa maîtresse n'en croyait pas ses yeux et se cachait derrière pour ne pas perturber ce moment d'obéissance si chèrement acquis !
La promenade se poursuivit longtemps, agrémentée de clichés bucoliques,
jusqu'à ce que certaines fassent comprendre à leur manière que la soif les tenaillait et qu'il était temps de rentrer avant qu'elles ne se mettent elles aussi à boire l'eau des flaques… D'autres discouraient encore à perdre haleine sur le problème de l'enseignement de la philosophie mais cela n'affecta nullement les trois girls,
Au cours de la soirée qui suivit, certaines essayèrent honteusement de jouer de leur regard pour subtiliser Véga endormie, mais cela ne prit pas : la Mini internationale avait choisi son camp, à savoir le lit de fortune de la maîtresse de Vargas (relégué dans son panier de voyage, le pauvre) Peu de temps après cependant, elle partit s'installer sur le lit de sa propre maîtresse qu'elle ne quitta plus jusqu'au lendemain matin bien tard
Le dimanche, une petite partie des acteurs de la veille fit sécession et partit en promenade autour du Fort Vauban lillois, pour profiter de la douceur automnale (oui, c'est toujours aussi lyrique, ce sont les feuilles rousses qui inspirent…). La photo ci-dessous immortalise ce moment forestier même si Vaya, lasse des paparazzis et des flashs, tourne délibérement le dos à la photographe…
Le prochain article, tout aussi champêtre, sera sans doute intitulé "les border, c'est bien gentil, mais faudrait pas oublier les babines de Sido et Vizir dans tout ça..." ou, pour Monsieur G. M., qui suit attentivement depuis Lille le comportement de Véga, "zé n'ai pas sssanzé, zé souis touzourrrrs aussi bébé..." A bientôt !