7.11.05

Flines, le retour

Eh oui, voici enfin le compte rendu du week-end borderien que le monde entier attendait (au moins 3 personnes n'ayant pas songé à aller voir les récits de Vargas et d'Aïkie sur leurs blogs respectifs) !
Tout commença le samedi matin très tôt : la maîtresse de Véga allait retrouver sa Poucette après 15 (horribles) jours de séparation et cette idée la réveilla à 5H30. Pendant ce temps, certains se prélassaient encore au lit (au lit au singulier, oui).
Mais d'autres s'exerçaient déjà dans un style quasi militaire pour s'échauffer avant la longue promenade de l'après-midi :
Pour Davina version poilue, cliquez ici et patientez
Le paysage montagneux et escarpé de la région méritait en effet amplement une gymnastique préparatoire des plus sérieuses…

Le midi arriva, et alors que certaines avaient peine à quitter leur andouillette à St Amand (message codé, s'il en est, où tout le monde va se demander "mais qui se fait appeler andouillette ?"), la grande rencontre se fit enfin, avec les effusions d'usage entre parents et enfants (Tom fut particulièrement ravi de retrouver Vargas son rejeton).
Et nous partîmes 500 (et nous arrivâmes certes au port mais pas à 1000…).

Le départ fut un peu laborieux, certains s'arrêtant pour échanger les chiens tous les 3 m, d'autres ne pouvant s'empêcher d'épiler discrètement quelques sourcils de border (au fond à droite…).
Chacun avait sa technique pour avancer :
en éclaireur, genre "je saute du pont même s'il n'y a pas d'eau en bas",
attachés, genre "jamais sans mon chien, je vais lui resserrer la laisse"
tractés, genre "les border, c'est bien des chiens de traîneau, non ? La prochaine fois, j'essaie avec les rollers"
en berger avec son agneau (qui aurait plutôt tendance à avoir une tête de loup, mais bon…)
en reporter genre "je me moque bien de mon chien, ce qui m'intéresse, ce sont les photos"

en paresseuse, genre "j'ai pas vu ma maîtresse pendant 15 jours, elle est sans doute en manque,alors je ne vais pas me gêner pour me faire porter"
Vrac, quant à lui, arrivait enfin, au bout d'un an, à comprendre les ordres donnés par sa maîtresse (enfin, pas à les comprendre, à les appliquer, surtout) : elle lui avait dit "il faut que tu te tiennes bien et que tu ne me fasses pas honte" et Vrac avait donc décidé de porter la tête haute en toutes circonstances ce jour-là, afin de ne pas déshonorer sa maîtresse…Ayant revêtu son plus beau collier, il faisait des efforts pour se tenir droit et ressembler à un maître yogi en pleine exercice…
Son maître souriait en se disant "ça vaut le coup d'avoir répété près de 40 heures" et sa maîtresse n'en croyait pas ses yeux et se cachait derrière pour ne pas perturber ce moment d'obéissance si chèrement acquis !
La promenade se poursuivit longtemps, agrémentée de clichés bucoliques,

jusqu'à ce que certaines fassent comprendre à leur manière que la soif les tenaillait et qu'il était temps de rentrer avant qu'elles ne se mettent elles aussi à boire l'eau des flaques… D'autres discouraient encore à perdre haleine sur le problème de l'enseignement de la philosophie mais cela n'affecta nullement les trois girls,
alias Véga, Lisa et Aïkie, dans leurs ultimes courses.
Au cours de la soirée qui suivit, certaines essayèrent honteusement de jouer de leur regard pour subtiliser Véga endormie, mais cela ne prit pas : la Mini internationale avait choisi son camp, à savoir le lit de fortune de la maîtresse de Vargas (relégué dans son panier de voyage, le pauvre) Peu de temps après cependant, elle partit s'installer sur le lit de sa propre maîtresse qu'elle ne quitta plus jusqu'au lendemain matin bien tard
Le dimanche, une petite partie des acteurs de la veille fit sécession et partit en promenade autour du Fort Vauban lillois, pour profiter de la douceur automnale (oui, c'est toujours aussi lyrique, ce sont les feuilles rousses qui inspirent…). La photo ci-dessous immortalise ce moment forestier même si Vaya, lasse des paparazzis et des flashs, tourne délibérement le dos à la photographe…

Le prochain article, tout aussi champêtre, sera sans doute intitulé "les border, c'est bien gentil, mais faudrait pas oublier les babines de Sido et Vizir dans tout ça..." ou, pour Monsieur G. M., qui suit attentivement depuis Lille le comportement de Véga, "zé n'ai pas sssanzé, zé souis touzourrrrs aussi bébé..." A bientôt !


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