Un seul être vous manque...
Véga, petite Border Terrier, vit sa vie en Grèce et ailleurs... Chaque fois que possible, des photos, ses aventures, etc., pour les inconditionnels de Véga !
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(le ventre pelé appartient à Aïkie, le velu à Véga)
(les photos de tous les sports annoncés viendront plus tard, elles sont sur un autre appareil photo qui doit se promener du côté d'Epidaure aujourd'hui).
Véga était en train de humer toutes les fleurs
et de courir sur la pelouse quand elle le vit : énorme, flamboyant, aux yeux perfides et aux griffes acérés, il s'avançait lentement dans sa direction.
Elle décida donc d'appeler à la rescousse le petit chien des voisins. "Eh, Machin (on n'a jamais su son nom), à l'aide s'il te plaît ! Il y a le chat à l'autre bout de mon bâton et je n'arrive pas à en faire façon, il est violent !"
. Alors le petit chien blanc et noir courut donner un coup de main (!) à Véga et à eux deux, ils purent enfin faire lâcher prise au monstre félin. 
Parfois, elles croisaient une représentation mystique que certains adoraient (oui, oui, au Musée de St Germain en Laye, c'est bien la même…).
Les haltes dans les églises leur permettaient de se reposer à la fraîcheur et surtout de déposer le lourd fardeau du pèlerin… 

"Prends la pose, Véga !" s'époumonait son maître pour la photo. "Si jamais un juge lit ton blog, il saura tout de suite que tu as un sens inné de la présentation" (non, pas de captatio benevolentiae, ce n'est pas notre genre). Véga soupira mais s'exécuta en prenant un air détaché et lointain sur le dolmen qu'elle emporterait en concours…
"Mais, mais, c'est mon Vizirounet adoré" s'exclama-t-elle très étonnée de le retrouver là alors qu'elle l'avait laissé sur le golfe de Corinthe 10 jours avant. Las, la vue des chiens équivalant celle des taupes, quand Véga se rapprocha, elle vit qu'il ne s'agissait que d'une pâle copie (comme la petite Sirène), certes très amicale mais ce n'était pas Vizir…
Ce setter n'avait pas le charme d'un œil cerclé de noir comme le cocalathaire de Véga (du grrrrec, kalathi, le panier…).
Et puis, il avait en permanence avec lui un truc bizarre, noir et court sur pattes, auquel Véga essaya d'abord de chanter la sérénade pour l'amadouer.
Mais son hululement pourtant gracieux (comme celui de son père…) fit dresser les oreilles sur le crâne de la misérable créature non identifiée qui prit la fuite sans que Véga puisse la rattraper (visez bien les oreilles). 
"Il fallait que Véga s'habitue en pespective d'une rencontre au sommet", déclara-t-elle pour expliquer la confrontation avec un fauve méchamment velu (voyez plutôt comme elle force sa pauvre chienne en la maintenant par le collier et comme elle semble inconsciente du danger terrible qui menace Véga).
Ses maîtres cruels riaient de la voir s'effrayer "peuh, tu n'es qu'un border mouillé", se moquaient-ils, "tu as peur de tout, attends de voir ce qu'on te réserve encore". Et le lendemain, ils amenèrent Véga jusqu'à la barrière à côté de chez eux. "Végaaaa, regaaaaarde, il y a deux grosses bêtes qui voudraient te paaarler". Véga s'avança à pas mesurés, et quelle ne fut pas sa joie quand elle se rendit compte que les êtres extraordinaires dont on lui avait parlé, n'étaient en fait… que deux pauvres chevaux qui s'ennuyaient seuls dans leur pré.
"Ah ah", s'esclaffa Véga, "pauvres malheureux qui croyiez me faire peur, eh bien sachez qu'à Flines, quand je vais en vacances dans la meute nourricière, je fréquente pas mal d'ânes (pardon Michèle, on va vite dire que ce sont de vrais, que les gens ne s'imaginent pas des choses) (dieu merci, ici nous sommes entre gens de bonne compagnie qui connaissent le mot "humour", private joke). "Et la différence entre un âne et un cheval est infîme, ils ont tous deux une bonne odeur et j'adore me rouler près des ânes, alors…" (clin d'œil aux souvenirs flinois des ânes avec Petit Billy le mignon qui manquera bien à Véga).
Erigée à l'entrée du port de Copenhague pour évoquer le célèbre conte de l'écrivain H. C. Andersen, la statue de la Petite Sirène est mondialement connue et fait la fierté des habitants. Elle a suscité la jalousie de bien des pays qui ont cherché à leur tour à en reproduire la gracieuse beauté, avec des résultats parfois peu probants.
Décidément, les plagiaires (non, ce ne sont pas ceux qui vont sur les plages, encore que…) ont encore du pain sur la planche !
(oui, Véga est un bagage parmi d'autres, et sûrement celui qui a le plus envie qu'on le porte…) et une entreprise de séduction de l'hôtesse de l'air à l'aéroport : depuis quelques mois, Véga ne surveillait plus trop sa ligne et avait pris, comment dire, une légère surtaxe pour excédent de poids… Bref, l'entreprise de séduction marcha si bien (genre "je ne sors que ma tête du panier et je cache mon gros corps au fond", Aïkie prends-en de la graine pour dans 15 jours !) que l'hôtesse ne pesa même pas le monstre qui passa le sas de l'avion tout guilleret (et sa maîtresse encore plus).
(Où on voit que Véga n'a pas sa ceinture, que son maître poly-lunettophore réussit l'exploit de conduire en lisant, et que sa maîtresse a déjà quitté la voiture morte de peur).
(là, visiblement, elle essaie à la fois d'étrangler sa chienne et d'immortaliser — c'est le cas de le dire — ce moment. Ils sont très forts, les maîtres de Véga à cumuler les activités en voiture…).
Euh, Véga se lâchant un peu dans ses rédactions est devenue marseillaise… Méfiance, sinon on va être obligés de porter plainte pour usurpation de propriété.
(petit détail intime dont seuls quelques rares lecteurs lyonnais du blog peuvent se souvenir, Clarissou est un des surnoms de la maîtresse de Véga, on ne rit pas) (et bien sûr personne n'ignore que le maître de Véga s'appelle Philippe).
et Véga prit tout de suite au sérieux le rôle qui lui était assigné : petit chien de faïence devant la porte (traduire, chien scotché sur l'escalier et surveillant les allées et venues de tous des fois qu'on chercherait à partir en douce).
et Véga ne tarda pas à se faire de nouveaux amis (les mêmes qu'Arzel), qu'elle alla surveiller dans le champ à côté.

(euh, le contraire est plus fréquent, Véga recule en aboyant devant le mufle des vaches…).
de promenades sur l'eau,
de promenades dans l'eau
(des mauvais esprits diront qu'il s'agit toujours du bord de l'eau mais Véga sait réellement nager à présent et une vidéo vous le prouvera un jour)…

Et encore, ce n'était rien par rapport aux méthodes éducatives de sa maîtresse qui prétendait que pour bien comprendre la sculpture, il faut en reproduire les mouvements… Véga eut donc la honte de sa vie lorsqu'elle dût mimer un faon (ou un gros lapin, on n'a pas trouvé en fait, car le sculpteur n'était pas très doué) attrapé par un jeune éphèbe (il valait mieux encore cela que le contraire avec sa maîtresse dans le rôle du lapin).
Mais hormi ces petits exercices imposés et contraignants, la vie dans la campagne française s'annonçait bien douce pour la première semaine.
