29.8.06
Et voilà Véga esseulée, après une dernière embrassade avec sa petite nièce Aïkie hier à Athènes. Aïkie est repartie hier soir pour Paris, le froid et le gris, en laissant derrière elle une Véga que le temps chaud et ensoleillé de la Grèce ne suffit pas à égayer... Et que je reste dans mon panier, et que je renifle avec mélancolie un vieil os mâchouillé par Aïkie, et que je fais la grève de la faim (parce qu'il n'y avait pas de fromage râpé sur les croquettes, précisons quand même...), et que je vais guetter dans toutes les pièces s'il n'y a pas mon alter ego poilu...
Heureusement, le naturel joyeux de Véga reprendra vite le dessus et nous tacherons de faire partager aux lecteurs les folles aventures des deux crevettes qui n'ont cessé de jouer pendant 10 jours. Alors surveillez bientôt les deux blogs, il y aura de la lecture ! (oui, oui, nous avons encore la dernière semaine de vacances françaises de Véga à raconter, donc au rythme où on va, on tiendra jusqu'à Noël...)
22.8.06
21.8.06
Vacances en Grèce
Avant de résumer aux lecteurs (moins nombreux conjoncturellement puisqu'on en séquestre deux en Grèce) la fin des vacances françaises de Véga, un petit intermède pour rassurer les inquiets se demandant si Aïkie, en séjour chez Véga en ce moment, s'acclimatait bien à la chaleur méditerranéenne.
Les journées filent et se ressemblent en fait : au menu, sieste à tout heure,(le ventre pelé appartient à Aïkie, le velu à Véga)bagarres à tout heure, sous le regard bienveillant, excédé ou endormi (à moins que ce ne soit les trois à la fois) de Vizir et Sido, venus observer les rites de jeu des border,
et baignades avec chasse au caillou, séances de natation synchronisée et jeux de ballons (ici, une photo de Véga avec une touriste française l'appâtant avec un galet) (les photos de tous les sports annoncés viendront plus tard, elles sont sur un autre appareil photo qui doit se promener du côté d'Epidaure aujourd'hui).
Comme vous le constaterez, la vie est dure en Grèce quand on est un border !
A bientôt pour d'autres petits flashs d'info !
17.8.06
Troisième semaine
Et la troisième semaine de vacances arriva, avec son lot de bonnes et mauvaises surprises.
On commença en fanfare par le rituel "tous cultivés, la culture pour tous", dont les maîtres de Véga lui bassinaient les oreilles. Cette fois-ci néanmoins, la visite hebdomadaire (finalement, l'accès à la culture est restreint, une fois par semaine…) s'annonçait attractive puisqu'il s'agissait de visiter le musée du sucre avec plein de réalisations artistiques en guimauve, caramel filé et autre chocolat. "Mouais, pensa Véga, encore un attrape-touristes de bas étage, ça doit être tout du faux". Et c'est pour cela qu'arrivée devant une statue (d'un style douteux, on le reconnaît, mais Véga s'intéresse à la matière, pas à la représentation), elle décida de vérifier par elle-même si, comme la pancarte l'indiquait, la sculpture avait été réalisée avec 80 kg de chocolat.
NB : la rédaction en chef de ce blog décline toute responsabilité en ce qui concerne les agissements de Véga du Bois Caïman. Cela dit, nous confirmons, la sculpture semblait bien être en chocolat, même pas verni, aux dire de Véga…
Pour une fois, la visite éducative avait eu du bon !Les promenades se poursuivirent dans des lieux enchanteurs, remplis de fleurs et de feuilles de lotus encore humides de pluie (ça c'est pour les lecteurs d'un autre blog familial, qui ont séché, c'est le cas de le dire…). Véga était en train de humer toutes les fleurs et de courir sur la pelouse quand elle le vit : énorme, flamboyant, aux yeux perfides et aux griffes acérés, il s'avançait lentement dans sa direction.
"Aaaah, s'écria Véga, damned ce n'est pas Tina ! " (souvenez-vous de Tina, en mai à Argos, que Véga avait pétrifiée de patte de border) (d'autres diraient de main de maître). "Tous aux abris ! " En effet, devant la taille monstrueuse de ce qu'on ne peut plus nommer un chat, Véga battit prudemment en retraite.
"Mais, ce chat s'en prend même à mon bâton préféré" s'exclama-t-elle stupéfaite. Elle décida donc d'appeler à la rescousse le petit chien des voisins. "Eh, Machin (on n'a jamais su son nom), à l'aide s'il te plaît ! Il y a le chat à l'autre bout de mon bâton et je n'arrive pas à en faire façon, il est violent !" . Alors le petit chien blanc et noir courut donner un coup de main (!) à Véga et à eux deux, ils purent enfin faire lâcher prise au monstre félin.
Mais Véga se sentait un peu honteuse d'avoir eu un instant de colère contre ce chat, et elle demanda alors à sa maîtresse de partir en pèlerinage, sur les traces des Croisés, afin de purifier son âme tourmentée. Le chemin fut long sur la route de St Jacques de Compostelle, où elles voyagèrent avec beaucoup d'autres pélerins et preux chevaliers. Parfois, elles croisaient une représentation mystique que certains adoraient (oui, oui, au Musée de St Germain en Laye, c'est bien la même…). Les haltes dans les églises leur permettaient de se reposer à la fraîcheur et surtout de déposer le lourd fardeau du pèlerin…
Enfin, Véga sut que la rédemption était proche (un peu d'endoctrinement pour Michèle, elle va apprécier) lorsqu'à la place de chats gersois agressifs, elle ne croisa plus que de braves statues inoffensives de représentants du Sud-Ouest...
Demain vendredi, grand jour à Athènes : Véga va chercher Aïkie à l'aéroport ! A bientôt, pour la suite et fin des vacances de Véga et bien sûr, plein de folles aventures avec sa petite nièce !
Demain vendredi, grand jour à Athènes : Véga va chercher Aïkie à l'aéroport ! A bientôt, pour la suite et fin des vacances de Véga et bien sûr, plein de folles aventures avec sa petite nièce !
11.8.06
Deuxième semaine
Souvenez-vous donc, des dernières paroles du premier article des vacances (vous suivez ?) : Véga ne savait pas encore qu'elle allait rencontrer des animaux inquiétants.
Tout avait commencé, là aussi, par une visite culturelle comme ses maîtres en avaient, hélas, le secret. Ils avaient dit à Véga "écoute, vu ta moustache blonde, t'es bien une descendante d'Astérix (d'ailleurs, si Véga était née mâle un an après, sûr qu'elle aurait eu ce prénom…), alors il faut que tu voies quelque chose qui lui est familier. Même si on n'est pas en Bretagne, il y en a un tout près, on y va." "Un quoi ?" s'était demandé Véga, qui ne tarda pas à comprendre de quoi il s'agissait : après l'épreuve de la planche à repasser (non ce n'est pas une torture, mais le podium sur lequel défilent tous les border du Bois Caïman, pauvre élevage familial n'ayant même pas de table d'exposition pour ses champions en graine), on allait faire les choses en grand : lors du prochain concours canin, eh bien, Véga serait présentée sur une table à la hauteur des espérances de ses maîtres. "Prends la pose, Véga !" s'époumonait son maître pour la photo. "Si jamais un juge lit ton blog, il saura tout de suite que tu as un sens inné de la présentation" (non, pas de captatio benevolentiae, ce n'est pas notre genre). Véga soupira mais s'exécuta en prenant un air détaché et lointain sur le dolmen qu'elle emporterait en concours…
Elle n'était pas au bout de ses surprises. Lorsqu'on arriva au deuxième gîte loué (on ne fait pas le coup du château à chaque fois…), elle aperçut de loin, un chien blanc et noir, avec une longue queue, des oreilles pendantes et les yeux assortis (aux oreilles pas à la robe). "Mais, mais, c'est mon Vizirounet adoré" s'exclama-t-elle très étonnée de le retrouver là alors qu'elle l'avait laissé sur le golfe de Corinthe 10 jours avant. Las, la vue des chiens équivalant celle des taupes, quand Véga se rapprocha, elle vit qu'il ne s'agissait que d'une pâle copie (comme la petite Sirène), certes très amicale mais ce n'était pas Vizir… Ce setter n'avait pas le charme d'un œil cerclé de noir comme le cocalathaire de Véga (du grrrrec, kalathi, le panier…). Et puis, il avait en permanence avec lui un truc bizarre, noir et court sur pattes, auquel Véga essaya d'abord de chanter la sérénade pour l'amadouer. Mais son hululement pourtant gracieux (comme celui de son père…) fit dresser les oreilles sur le crâne de la misérable créature non identifiée qui prit la fuite sans que Véga puisse la rattraper (visez bien les oreilles).
Et ce n'était pas tout ! Le lendemain de cette journée éprouvante, la maîtresse de Véga se fit complice du complot qui s'agitait autour de sa chienne et se mit en tête de lui présenter plus gros qu'elle (que sa chienne, pas qu'elle-même, on reconnaît que la syntaxe a parfois des ratés). "Il fallait que Véga s'habitue en pespective d'une rencontre au sommet", déclara-t-elle pour expliquer la confrontation avec un fauve méchamment velu (voyez plutôt comme elle force sa pauvre chienne en la maintenant par le collier et comme elle semble inconsciente du danger terrible qui menace Véga).
Encore mal remise de ce pénible souvenir, Véga courut se réfugier dans la maison de vacances en ne cessant de jeter des regards apeurés autour d'elle (on n'a pas trouvé plus apeuré que ça, désolée).Ses maîtres cruels riaient de la voir s'effrayer "peuh, tu n'es qu'un border mouillé", se moquaient-ils, "tu as peur de tout, attends de voir ce qu'on te réserve encore". Et le lendemain, ils amenèrent Véga jusqu'à la barrière à côté de chez eux. "Végaaaa, regaaaaarde, il y a deux grosses bêtes qui voudraient te paaarler". Véga s'avança à pas mesurés, et quelle ne fut pas sa joie quand elle se rendit compte que les êtres extraordinaires dont on lui avait parlé, n'étaient en fait… que deux pauvres chevaux qui s'ennuyaient seuls dans leur pré. "Ah ah", s'esclaffa Véga, "pauvres malheureux qui croyiez me faire peur, eh bien sachez qu'à Flines, quand je vais en vacances dans la meute nourricière, je fréquente pas mal d'ânes (pardon Michèle, on va vite dire que ce sont de vrais, que les gens ne s'imaginent pas des choses) (dieu merci, ici nous sommes entre gens de bonne compagnie qui connaissent le mot "humour", private joke). "Et la différence entre un âne et un cheval est infîme, ils ont tous deux une bonne odeur et j'adore me rouler près des ânes, alors…" (clin d'œil aux souvenirs flinois des ânes avec Petit Billy le mignon qui manquera bien à Véga).
Et Véga de rire de plus belle, et les chevaux de l'imiter, heureux d'avoir pu déjouer le côté farceur des maîtres de leur nouvelle copine (visez la tête du cheval qui rit, dommage qu'on n'ait pas réussi la photo avec une vache, pour une pub subliminale).
La semaine suivante, Véga découvrira que tous les chats ne s'appellent pas Tina, qu'il faut parfois lutter pour gagner son bout de bois, et se déguisera en Croisé pour suivre le chemin de St Jacques de Compostelle (on met les bouchées doubles si on veut avoir fini de raconter les vacances avant l'arrivée d'Aïkie !).
A très bientôt, donc, pas de pont du 15 août pour Véga !
Elle n'était pas au bout de ses surprises. Lorsqu'on arriva au deuxième gîte loué (on ne fait pas le coup du château à chaque fois…), elle aperçut de loin, un chien blanc et noir, avec une longue queue, des oreilles pendantes et les yeux assortis (aux oreilles pas à la robe). "Mais, mais, c'est mon Vizirounet adoré" s'exclama-t-elle très étonnée de le retrouver là alors qu'elle l'avait laissé sur le golfe de Corinthe 10 jours avant. Las, la vue des chiens équivalant celle des taupes, quand Véga se rapprocha, elle vit qu'il ne s'agissait que d'une pâle copie (comme la petite Sirène), certes très amicale mais ce n'était pas Vizir… Ce setter n'avait pas le charme d'un œil cerclé de noir comme le cocalathaire de Véga (du grrrrec, kalathi, le panier…). Et puis, il avait en permanence avec lui un truc bizarre, noir et court sur pattes, auquel Véga essaya d'abord de chanter la sérénade pour l'amadouer. Mais son hululement pourtant gracieux (comme celui de son père…) fit dresser les oreilles sur le crâne de la misérable créature non identifiée qui prit la fuite sans que Véga puisse la rattraper (visez bien les oreilles).
Et ce n'était pas tout ! Le lendemain de cette journée éprouvante, la maîtresse de Véga se fit complice du complot qui s'agitait autour de sa chienne et se mit en tête de lui présenter plus gros qu'elle (que sa chienne, pas qu'elle-même, on reconnaît que la syntaxe a parfois des ratés). "Il fallait que Véga s'habitue en pespective d'une rencontre au sommet", déclara-t-elle pour expliquer la confrontation avec un fauve méchamment velu (voyez plutôt comme elle force sa pauvre chienne en la maintenant par le collier et comme elle semble inconsciente du danger terrible qui menace Véga).
Encore mal remise de ce pénible souvenir, Véga courut se réfugier dans la maison de vacances en ne cessant de jeter des regards apeurés autour d'elle (on n'a pas trouvé plus apeuré que ça, désolée).Ses maîtres cruels riaient de la voir s'effrayer "peuh, tu n'es qu'un border mouillé", se moquaient-ils, "tu as peur de tout, attends de voir ce qu'on te réserve encore". Et le lendemain, ils amenèrent Véga jusqu'à la barrière à côté de chez eux. "Végaaaa, regaaaaarde, il y a deux grosses bêtes qui voudraient te paaarler". Véga s'avança à pas mesurés, et quelle ne fut pas sa joie quand elle se rendit compte que les êtres extraordinaires dont on lui avait parlé, n'étaient en fait… que deux pauvres chevaux qui s'ennuyaient seuls dans leur pré. "Ah ah", s'esclaffa Véga, "pauvres malheureux qui croyiez me faire peur, eh bien sachez qu'à Flines, quand je vais en vacances dans la meute nourricière, je fréquente pas mal d'ânes (pardon Michèle, on va vite dire que ce sont de vrais, que les gens ne s'imaginent pas des choses) (dieu merci, ici nous sommes entre gens de bonne compagnie qui connaissent le mot "humour", private joke). "Et la différence entre un âne et un cheval est infîme, ils ont tous deux une bonne odeur et j'adore me rouler près des ânes, alors…" (clin d'œil aux souvenirs flinois des ânes avec Petit Billy le mignon qui manquera bien à Véga).
Et Véga de rire de plus belle, et les chevaux de l'imiter, heureux d'avoir pu déjouer le côté farceur des maîtres de leur nouvelle copine (visez la tête du cheval qui rit, dommage qu'on n'ait pas réussi la photo avec une vache, pour une pub subliminale).
La semaine suivante, Véga découvrira que tous les chats ne s'appellent pas Tina, qu'il faut parfois lutter pour gagner son bout de bois, et se déguisera en Croisé pour suivre le chemin de St Jacques de Compostelle (on met les bouchées doubles si on veut avoir fini de raconter les vacances avant l'arrivée d'Aïkie !).
A très bientôt, donc, pas de pont du 15 août pour Véga !
7.8.06
Tous à la plage (interlude)
Dans le cadre de l'émission télévisée D'art-dare, aujourd'hui, La Petite Sirène de Copenhague et ses pâles imitations à travers le monde.
Erigée à l'entrée du port de Copenhague pour évoquer le célèbre conte de l'écrivain H. C. Andersen, la statue de la Petite Sirène est mondialement connue et fait la fierté des habitants. Elle a suscité la jalousie de bien des pays qui ont cherché à leur tour à en reproduire la gracieuse beauté, avec des résultats parfois peu probants.
Ainsi, en France, en Corrèze, la version masculin/féminin junior
" j'ai-peur-de-tomber-donc-je-me-cramponne-comme-je-peux" (devinez de qui on parle…).
En Grèce, hier dimanche, la version féminin/masculin adulte
" encore-un-mouvement-impromptu-et-je-le-colle-à-l'eau" (devinez de qui on parle…)
Décidément, les plagiaires (non, ce ne sont pas ceux qui vont sur les plages, encore que…) ont encore du pain sur la planche !
Ainsi, en France, en Corrèze, la version masculin/féminin junior
" j'ai-peur-de-tomber-donc-je-me-cramponne-comme-je-peux" (devinez de qui on parle…).
En Grèce, hier dimanche, la version féminin/masculin adulte
" encore-un-mouvement-impromptu-et-je-le-colle-à-l'eau" (devinez de qui on parle…)
Décidément, les plagiaires (non, ce ne sont pas ceux qui vont sur les plages, encore que…) ont encore du pain sur la planche !
2.8.06
Première semaine
Oui, oui, il faut toujours laisser à Véga le temps de se remettre de ses vacances, de déballer ses souvenirs (un délicat petit dinosaure violet baptisé forcément Hector) (Hector le dinosaure, comme Fernand le Néléphant, Olaf la girafe, Roméo l'hippopo… Pfff, il faut vraiment que vous retourniez lire les archives du blog, si vous ne suivez pas…), bref, de retrouver ses paniers (on notera le pluriel pour cette chienne gâtée : il y a le panier d'hiver, utilisé en toutes saisons, et le panier d'été, utilisé quand le panier d'hiver est au lavage ou qu'on dort dans la chambre des ses maîtres pour profiter de l'air conditionné), de humer quelques poils de Vizir restés ancrés dans les tapis, et enfin, de trier les photos des vacances… (phrase digne de Proust, la maîtresse de Véga est en forme).
Enfin elle est prête à raconter son périple français qui l'a menée pendant un mois tout rond de Paris à St-Jean-de-Luz en passant par Champagnac la Noaille.
Alors pour faire didactique et montrer aux petits nenfants qui lisent ce blog les multiples facettes de leur beau pays, Véga a décidé de faire dans le thématique : la campagne, les lacs, la mer, les amis rencontrés, etc. Ne vous attendez donc pas à un article follement drôle, c'est juste l'exercice de rentrée imposé : "Racontez vos vacances"… Sans doute des gens peu scrupuleux intercaleront-ils leurs commentaires dans la rédaction mais comme d'habitude, nous ne pouvons rien faire contre les gloses en italique.
Alors pour faire didactique et montrer aux petits nenfants qui lisent ce blog les multiples facettes de leur beau pays, Véga a décidé de faire dans le thématique : la campagne, les lacs, la mer, les amis rencontrés, etc. Ne vous attendez donc pas à un article follement drôle, c'est juste l'exercice de rentrée imposé : "Racontez vos vacances"… Sans doute des gens peu scrupuleux intercaleront-ils leurs commentaires dans la rédaction mais comme d'habitude, nous ne pouvons rien faire contre les gloses en italique.
Tout avait commencé par la préparation des bagages à Athènes (oui, Véga est un bagage parmi d'autres, et sûrement celui qui a le plus envie qu'on le porte…) et une entreprise de séduction de l'hôtesse de l'air à l'aéroport : depuis quelques mois, Véga ne surveillait plus trop sa ligne et avait pris, comment dire, une légère surtaxe pour excédent de poids… Bref, l'entreprise de séduction marcha si bien (genre "je ne sors que ma tête du panier et je cache mon gros corps au fond", Aïkie prends-en de la graine pour dans 15 jours !) que l'hôtesse ne pesa même pas le monstre qui passa le sas de l'avion tout guilleret (et sa maîtresse encore plus).
Arrivée en France, une longue route en voiture attendait Véga (Où on voit que Véga n'a pas sa ceinture, que son maître poly-lunettophore réussit l'exploit de conduire en lisant, et que sa maîtresse a déjà quitté la voiture morte de peur).
Contrairement à certaines accusations, la maîtresse de Véga était bien là, elle n'allait pas manquer un super voyage de plusieurs centaines de km avec un border chaud et remuant sur les genoux ! (là, visiblement, elle essaie à la fois d'étrangler sa chienne et d'immortaliser — c'est le cas de le dire — ce moment. Ils sont très forts, les maîtres de Véga à cumuler les activités en voiture…).
Enfin, à force de jouer aux pilotes de Formule 1, ils arrivèrent au premier gite loué pour l'occasion : Euh, Véga se lâchant un peu dans ses rédactions est devenue marseillaise… Méfiance, sinon on va être obligés de porter plainte pour usurpation de propriété. (petit détail intime dont seuls quelques rares lecteurs lyonnais du blog peuvent se souvenir, Clarissou est un des surnoms de la maîtresse de Véga, on ne rit pas) (et bien sûr personne n'ignore que le maître de Véga s'appelle Philippe).
Rectifions donc : et Véga prit tout de suite au sérieux le rôle qui lui était assigné : petit chien de faïence devant la porte (traduire, chien scotché sur l'escalier et surveillant les allées et venues de tous des fois qu'on chercherait à partir en douce).
Tout autour, il y avait une nature luxuriante, et Véga ne tarda pas à se faire de nouveaux amis (les mêmes qu'Arzel), qu'elle alla surveiller dans le champ à côté.Il ne s'agissait pas qu'ils s'envolent alors qu'elle en était responsable… (euh, le contraire est plus fréquent, Véga recule en aboyant devant le mufle des vaches…).
Et la première semaine se déroula tranquillement, agrémentée de flâneries au bord de l'eau de promenades sur l'eau, de promenades dans l'eau (des mauvais esprits diront qu'il s'agit toujours du bord de l'eau mais Véga sait réellement nager à présent et une vidéo vous le prouvera un jour)…Les maîtres de Véga avaient décidé d'ouvrir l'esprit de leur chienne à de nouveaux domaines culturels, et bien malgré elle, Véga dût se farcir un parc ornithologique sous toutes les coutures. Elle avait bien espéré être refoulée à l'entrée. Las, les Français sont beaucoup plus tolérants avec les chiens que les Grecs et elle fut acceptée sans problème, pour la plus grande inquiétude de certains volatiles.
Et encore, ce n'était rien par rapport aux méthodes éducatives de sa maîtresse qui prétendait que pour bien comprendre la sculpture, il faut en reproduire les mouvements… Véga eut donc la honte de sa vie lorsqu'elle dût mimer un faon (ou un gros lapin, on n'a pas trouvé en fait, car le sculpteur n'était pas très doué) attrapé par un jeune éphèbe (il valait mieux encore cela que le contraire avec sa maîtresse dans le rôle du lapin). Mais hormi ces petits exercices imposés et contraignants, la vie dans la campagne française s'annonçait bien douce pour la première semaine.
Véga ne savait pas encore qu'elle allait rencontrer des animaux inquiétants et manquer de se noyer lors de la suite de ses vacances… (bon, ce n'est pas dans ces 5 cm d'eau qu'elle a bu la tasse, non, c'est quelque chose de plus crédible...)