Première semaine
Oui, oui, il faut toujours laisser à Véga le temps de se remettre de ses vacances, de déballer ses souvenirs (un délicat petit dinosaure violet baptisé forcément Hector) (Hector le dinosaure, comme Fernand le Néléphant, Olaf la girafe, Roméo l'hippopo… Pfff, il faut vraiment que vous retourniez lire les archives du blog, si vous ne suivez pas…), bref, de retrouver ses paniers (on notera le pluriel pour cette chienne gâtée : il y a le panier d'hiver, utilisé en toutes saisons, et le panier d'été, utilisé quand le panier d'hiver est au lavage ou qu'on dort dans la chambre des ses maîtres pour profiter de l'air conditionné), de humer quelques poils de Vizir restés ancrés dans les tapis, et enfin, de trier les photos des vacances… (phrase digne de Proust, la maîtresse de Véga est en forme).
Enfin elle est prête à raconter son périple français qui l'a menée pendant un mois tout rond de Paris à St-Jean-de-Luz en passant par Champagnac la Noaille.
Alors pour faire didactique et montrer aux petits nenfants qui lisent ce blog les multiples facettes de leur beau pays, Véga a décidé de faire dans le thématique : la campagne, les lacs, la mer, les amis rencontrés, etc. Ne vous attendez donc pas à un article follement drôle, c'est juste l'exercice de rentrée imposé : "Racontez vos vacances"… Sans doute des gens peu scrupuleux intercaleront-ils leurs commentaires dans la rédaction mais comme d'habitude, nous ne pouvons rien faire contre les gloses en italique.
Alors pour faire didactique et montrer aux petits nenfants qui lisent ce blog les multiples facettes de leur beau pays, Véga a décidé de faire dans le thématique : la campagne, les lacs, la mer, les amis rencontrés, etc. Ne vous attendez donc pas à un article follement drôle, c'est juste l'exercice de rentrée imposé : "Racontez vos vacances"… Sans doute des gens peu scrupuleux intercaleront-ils leurs commentaires dans la rédaction mais comme d'habitude, nous ne pouvons rien faire contre les gloses en italique.
Tout avait commencé par la préparation des bagages à Athènes (oui, Véga est un bagage parmi d'autres, et sûrement celui qui a le plus envie qu'on le porte…) et une entreprise de séduction de l'hôtesse de l'air à l'aéroport : depuis quelques mois, Véga ne surveillait plus trop sa ligne et avait pris, comment dire, une légère surtaxe pour excédent de poids… Bref, l'entreprise de séduction marcha si bien (genre "je ne sors que ma tête du panier et je cache mon gros corps au fond", Aïkie prends-en de la graine pour dans 15 jours !) que l'hôtesse ne pesa même pas le monstre qui passa le sas de l'avion tout guilleret (et sa maîtresse encore plus).
Arrivée en France, une longue route en voiture attendait Véga (Où on voit que Véga n'a pas sa ceinture, que son maître poly-lunettophore réussit l'exploit de conduire en lisant, et que sa maîtresse a déjà quitté la voiture morte de peur).
Contrairement à certaines accusations, la maîtresse de Véga était bien là, elle n'allait pas manquer un super voyage de plusieurs centaines de km avec un border chaud et remuant sur les genoux ! (là, visiblement, elle essaie à la fois d'étrangler sa chienne et d'immortaliser — c'est le cas de le dire — ce moment. Ils sont très forts, les maîtres de Véga à cumuler les activités en voiture…).
Enfin, à force de jouer aux pilotes de Formule 1, ils arrivèrent au premier gite loué pour l'occasion : Euh, Véga se lâchant un peu dans ses rédactions est devenue marseillaise… Méfiance, sinon on va être obligés de porter plainte pour usurpation de propriété. (petit détail intime dont seuls quelques rares lecteurs lyonnais du blog peuvent se souvenir, Clarissou est un des surnoms de la maîtresse de Véga, on ne rit pas) (et bien sûr personne n'ignore que le maître de Véga s'appelle Philippe).
Rectifions donc : et Véga prit tout de suite au sérieux le rôle qui lui était assigné : petit chien de faïence devant la porte (traduire, chien scotché sur l'escalier et surveillant les allées et venues de tous des fois qu'on chercherait à partir en douce).
Tout autour, il y avait une nature luxuriante, et Véga ne tarda pas à se faire de nouveaux amis (les mêmes qu'Arzel), qu'elle alla surveiller dans le champ à côté.Il ne s'agissait pas qu'ils s'envolent alors qu'elle en était responsable… (euh, le contraire est plus fréquent, Véga recule en aboyant devant le mufle des vaches…).
Et la première semaine se déroula tranquillement, agrémentée de flâneries au bord de l'eau de promenades sur l'eau, de promenades dans l'eau (des mauvais esprits diront qu'il s'agit toujours du bord de l'eau mais Véga sait réellement nager à présent et une vidéo vous le prouvera un jour)…Les maîtres de Véga avaient décidé d'ouvrir l'esprit de leur chienne à de nouveaux domaines culturels, et bien malgré elle, Véga dût se farcir un parc ornithologique sous toutes les coutures. Elle avait bien espéré être refoulée à l'entrée. Las, les Français sont beaucoup plus tolérants avec les chiens que les Grecs et elle fut acceptée sans problème, pour la plus grande inquiétude de certains volatiles.
Et encore, ce n'était rien par rapport aux méthodes éducatives de sa maîtresse qui prétendait que pour bien comprendre la sculpture, il faut en reproduire les mouvements… Véga eut donc la honte de sa vie lorsqu'elle dût mimer un faon (ou un gros lapin, on n'a pas trouvé en fait, car le sculpteur n'était pas très doué) attrapé par un jeune éphèbe (il valait mieux encore cela que le contraire avec sa maîtresse dans le rôle du lapin). Mais hormi ces petits exercices imposés et contraignants, la vie dans la campagne française s'annonçait bien douce pour la première semaine.
Véga ne savait pas encore qu'elle allait rencontrer des animaux inquiétants et manquer de se noyer lors de la suite de ses vacances… (bon, ce n'est pas dans ces 5 cm d'eau qu'elle a bu la tasse, non, c'est quelque chose de plus crédible...)
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