Deuxième semaine
Souvenez-vous donc, des dernières paroles du premier article des vacances (vous suivez ?) : Véga ne savait pas encore qu'elle allait rencontrer des animaux inquiétants.
Tout avait commencé, là aussi, par une visite culturelle comme ses maîtres en avaient, hélas, le secret. Ils avaient dit à Véga "écoute, vu ta moustache blonde, t'es bien une descendante d'Astérix (d'ailleurs, si Véga était née mâle un an après, sûr qu'elle aurait eu ce prénom…), alors il faut que tu voies quelque chose qui lui est familier. Même si on n'est pas en Bretagne, il y en a un tout près, on y va." "Un quoi ?" s'était demandé Véga, qui ne tarda pas à comprendre de quoi il s'agissait : après l'épreuve de la planche à repasser (non ce n'est pas une torture, mais le podium sur lequel défilent tous les border du Bois Caïman, pauvre élevage familial n'ayant même pas de table d'exposition pour ses champions en graine), on allait faire les choses en grand : lors du prochain concours canin, eh bien, Véga serait présentée sur une table à la hauteur des espérances de ses maîtres. "Prends la pose, Véga !" s'époumonait son maître pour la photo. "Si jamais un juge lit ton blog, il saura tout de suite que tu as un sens inné de la présentation" (non, pas de captatio benevolentiae, ce n'est pas notre genre). Véga soupira mais s'exécuta en prenant un air détaché et lointain sur le dolmen qu'elle emporterait en concours…
Elle n'était pas au bout de ses surprises. Lorsqu'on arriva au deuxième gîte loué (on ne fait pas le coup du château à chaque fois…), elle aperçut de loin, un chien blanc et noir, avec une longue queue, des oreilles pendantes et les yeux assortis (aux oreilles pas à la robe). "Mais, mais, c'est mon Vizirounet adoré" s'exclama-t-elle très étonnée de le retrouver là alors qu'elle l'avait laissé sur le golfe de Corinthe 10 jours avant. Las, la vue des chiens équivalant celle des taupes, quand Véga se rapprocha, elle vit qu'il ne s'agissait que d'une pâle copie (comme la petite Sirène), certes très amicale mais ce n'était pas Vizir… Ce setter n'avait pas le charme d'un œil cerclé de noir comme le cocalathaire de Véga (du grrrrec, kalathi, le panier…). Et puis, il avait en permanence avec lui un truc bizarre, noir et court sur pattes, auquel Véga essaya d'abord de chanter la sérénade pour l'amadouer. Mais son hululement pourtant gracieux (comme celui de son père…) fit dresser les oreilles sur le crâne de la misérable créature non identifiée qui prit la fuite sans que Véga puisse la rattraper (visez bien les oreilles).
Et ce n'était pas tout ! Le lendemain de cette journée éprouvante, la maîtresse de Véga se fit complice du complot qui s'agitait autour de sa chienne et se mit en tête de lui présenter plus gros qu'elle (que sa chienne, pas qu'elle-même, on reconnaît que la syntaxe a parfois des ratés). "Il fallait que Véga s'habitue en pespective d'une rencontre au sommet", déclara-t-elle pour expliquer la confrontation avec un fauve méchamment velu (voyez plutôt comme elle force sa pauvre chienne en la maintenant par le collier et comme elle semble inconsciente du danger terrible qui menace Véga).
Encore mal remise de ce pénible souvenir, Véga courut se réfugier dans la maison de vacances en ne cessant de jeter des regards apeurés autour d'elle (on n'a pas trouvé plus apeuré que ça, désolée).Ses maîtres cruels riaient de la voir s'effrayer "peuh, tu n'es qu'un border mouillé", se moquaient-ils, "tu as peur de tout, attends de voir ce qu'on te réserve encore". Et le lendemain, ils amenèrent Véga jusqu'à la barrière à côté de chez eux. "Végaaaa, regaaaaarde, il y a deux grosses bêtes qui voudraient te paaarler". Véga s'avança à pas mesurés, et quelle ne fut pas sa joie quand elle se rendit compte que les êtres extraordinaires dont on lui avait parlé, n'étaient en fait… que deux pauvres chevaux qui s'ennuyaient seuls dans leur pré. "Ah ah", s'esclaffa Véga, "pauvres malheureux qui croyiez me faire peur, eh bien sachez qu'à Flines, quand je vais en vacances dans la meute nourricière, je fréquente pas mal d'ânes (pardon Michèle, on va vite dire que ce sont de vrais, que les gens ne s'imaginent pas des choses) (dieu merci, ici nous sommes entre gens de bonne compagnie qui connaissent le mot "humour", private joke). "Et la différence entre un âne et un cheval est infîme, ils ont tous deux une bonne odeur et j'adore me rouler près des ânes, alors…" (clin d'œil aux souvenirs flinois des ânes avec Petit Billy le mignon qui manquera bien à Véga).
Et Véga de rire de plus belle, et les chevaux de l'imiter, heureux d'avoir pu déjouer le côté farceur des maîtres de leur nouvelle copine (visez la tête du cheval qui rit, dommage qu'on n'ait pas réussi la photo avec une vache, pour une pub subliminale).
La semaine suivante, Véga découvrira que tous les chats ne s'appellent pas Tina, qu'il faut parfois lutter pour gagner son bout de bois, et se déguisera en Croisé pour suivre le chemin de St Jacques de Compostelle (on met les bouchées doubles si on veut avoir fini de raconter les vacances avant l'arrivée d'Aïkie !).
A très bientôt, donc, pas de pont du 15 août pour Véga !
Elle n'était pas au bout de ses surprises. Lorsqu'on arriva au deuxième gîte loué (on ne fait pas le coup du château à chaque fois…), elle aperçut de loin, un chien blanc et noir, avec une longue queue, des oreilles pendantes et les yeux assortis (aux oreilles pas à la robe). "Mais, mais, c'est mon Vizirounet adoré" s'exclama-t-elle très étonnée de le retrouver là alors qu'elle l'avait laissé sur le golfe de Corinthe 10 jours avant. Las, la vue des chiens équivalant celle des taupes, quand Véga se rapprocha, elle vit qu'il ne s'agissait que d'une pâle copie (comme la petite Sirène), certes très amicale mais ce n'était pas Vizir… Ce setter n'avait pas le charme d'un œil cerclé de noir comme le cocalathaire de Véga (du grrrrec, kalathi, le panier…). Et puis, il avait en permanence avec lui un truc bizarre, noir et court sur pattes, auquel Véga essaya d'abord de chanter la sérénade pour l'amadouer. Mais son hululement pourtant gracieux (comme celui de son père…) fit dresser les oreilles sur le crâne de la misérable créature non identifiée qui prit la fuite sans que Véga puisse la rattraper (visez bien les oreilles).
Et ce n'était pas tout ! Le lendemain de cette journée éprouvante, la maîtresse de Véga se fit complice du complot qui s'agitait autour de sa chienne et se mit en tête de lui présenter plus gros qu'elle (que sa chienne, pas qu'elle-même, on reconnaît que la syntaxe a parfois des ratés). "Il fallait que Véga s'habitue en pespective d'une rencontre au sommet", déclara-t-elle pour expliquer la confrontation avec un fauve méchamment velu (voyez plutôt comme elle force sa pauvre chienne en la maintenant par le collier et comme elle semble inconsciente du danger terrible qui menace Véga).
Encore mal remise de ce pénible souvenir, Véga courut se réfugier dans la maison de vacances en ne cessant de jeter des regards apeurés autour d'elle (on n'a pas trouvé plus apeuré que ça, désolée).Ses maîtres cruels riaient de la voir s'effrayer "peuh, tu n'es qu'un border mouillé", se moquaient-ils, "tu as peur de tout, attends de voir ce qu'on te réserve encore". Et le lendemain, ils amenèrent Véga jusqu'à la barrière à côté de chez eux. "Végaaaa, regaaaaarde, il y a deux grosses bêtes qui voudraient te paaarler". Véga s'avança à pas mesurés, et quelle ne fut pas sa joie quand elle se rendit compte que les êtres extraordinaires dont on lui avait parlé, n'étaient en fait… que deux pauvres chevaux qui s'ennuyaient seuls dans leur pré. "Ah ah", s'esclaffa Véga, "pauvres malheureux qui croyiez me faire peur, eh bien sachez qu'à Flines, quand je vais en vacances dans la meute nourricière, je fréquente pas mal d'ânes (pardon Michèle, on va vite dire que ce sont de vrais, que les gens ne s'imaginent pas des choses) (dieu merci, ici nous sommes entre gens de bonne compagnie qui connaissent le mot "humour", private joke). "Et la différence entre un âne et un cheval est infîme, ils ont tous deux une bonne odeur et j'adore me rouler près des ânes, alors…" (clin d'œil aux souvenirs flinois des ânes avec Petit Billy le mignon qui manquera bien à Véga).
Et Véga de rire de plus belle, et les chevaux de l'imiter, heureux d'avoir pu déjouer le côté farceur des maîtres de leur nouvelle copine (visez la tête du cheval qui rit, dommage qu'on n'ait pas réussi la photo avec une vache, pour une pub subliminale).
La semaine suivante, Véga découvrira que tous les chats ne s'appellent pas Tina, qu'il faut parfois lutter pour gagner son bout de bois, et se déguisera en Croisé pour suivre le chemin de St Jacques de Compostelle (on met les bouchées doubles si on veut avoir fini de raconter les vacances avant l'arrivée d'Aïkie !).
A très bientôt, donc, pas de pont du 15 août pour Véga !
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