Diane au bain
Le blog rattrape le temps perdu à cause des couacs informatiques et les lecteurs ont l'immense joie de profiter de trois articles (de fond) d'un seul coup…
Après "Véga aux raisins", voici donc "Véga au bain", ou comment occuper une matinée pluvieuse d'octobre.
Comme la jolie nièce de Véga l'avait bien compris dans le commentaire d'"Une semaine de bêtises", Véga a subi un sort plus que pitoyable pendant son séjour argien, à fréquenter des chiens errants éminemment sympathiques mais néanmoins accompagnés sur eux d'une foule de petits animaux sauteurs qui n'ont pas hésité à la prendre comme moyen de transport en commun. Eh oui, drame, nous avons bien parlé de puces, et en dépit de la vue défaillante de la maîtresse de Véga, il était quasiment certain que ces petites bêtes avaient pris Véga d'assaut (enfin, pas d'affolement, elle a dû en avoir peut-être 5 ou 6 !). Ce samedi matin, donc, alors qu'il pleuvait et que Vizir et Sido, en chiens ingrats étaient repartis pour de nouvelles aventures après avoir joué et (surtout) mangé, la maîtresse de Véga eut une idée de génie (enfin, selon elle, car Véga ne trouve pas l'idée si géniale que ça). Véga allait prendre un bain afin de redevenir la petite chienne lustrée, brillante et soyeuse d'antan. Euh non, pas soyeuse, sinon on va encore critiquer son poil du côté de Flines, enfin, retrouver donc son poil de balai brosse qui fait son succès dans tout le quartier à Athènes (traduire : tous les gens qui la caressent conseillent à sa maîtresse de la brosser de temps en temps car "vraiment, elle n'a pas un beau poil, il est rêche comme tout, la pauvre. Vous savez, il existe des brosses pour chien, vous devriez essayer, si, si…" Cela fait longtemps que la maîtresse de Véga ne tente plus d'expliquer que plus sa chienne est rêche, mieux c'est, au risque de passer pour quelqu'un qui ne s'occupe pas de son chien).
Bref, un bain, disions-nous, mais qu'y a-t-il d'exceptionnel à cela ? Eh bien, c'était la première fois depuis 6 mois que Véga allait enfin profiter d'une vraie baignoire, avec de l'eau chaude, et non pas subir un jet de tuyau d'arrosage dans le jardin. Merci la pluie, assez inhabituelle à cette saison…
Alors commença la corrida :
Il fallut d'abord amadouer l'animal qui, pas folle la guêpe, avait parfaitement compris que les manières doucereuses de sa maîtresse qui faisait couler de l'eau à grand bruit, cachaient quelque chose de peu agréable (de là à insinuer que sa maîtresse a toujours des manières doucereuses quand elle veut brimer sa chienne, il n'y a qu'un pas que vous pouvez franchir allégrement. Quelle traître…). Véga resta donc un long moment sur le pas de la porte de la salle de bain.
Une fois la bête féroce maîtrisée, on la dénuda entièrement, de la tête aux pieds, en enlevant les deux colliers (la médaille est bien celle de Véga, même si son nom est écrit en grec, d'où le b initial), misérables trophées d'une lutte inégale…
Véga essaya bien le coup de "ah, j'ai soudain la migraine, que se passe-t-il ? Il faut que je m'allonge et que je ne bouge plus", mais cela ne marcha pas un seul instant avec sa maîtresse inflexible (épithète quasi homérique). (ne vous attendrissez pas sur son air malheureux, elle le fait souvent).
Et on la plongea dans une eau chaude alors que Véga soufflait de désespoir. (ne vous attendrissez pas sur son air malheureux, elle le fait souvent) (oui, la répétition est voulue).
Et comme d'habitude en contexte "mouillé", volontaire ou involontaire, Véga se mit à ressembler à une loutre (qui veut sortir de la baignoire, pas très courant chez les loutres, ça, cependant). Avantage sur les autres fois tout de même : la température de l'eau sembla lui plaire et cela évita des tremblements incontrolés et des grognements de gorge.
Le shampoing (spécial poils durs, Michèle…) eut même l'air d'avoir fort bon goût car Véga aurait volontiers lapé l'eau du bain si sa maîtresse ne l'en avait pas dissuadée.
Enfin la délivrance ! Après avoir été bouchonnée et frictionnée comme il se doit, Véga courut achever sa toilette elle-même au salon où elle se roula avec délice sur son tapis (et le canapé, aïe, si son maître lit ça…) en faisant des "grrr" de contentement, afin de retrouver forme canine, un peu ébouriffée mais sentant "le propre", et surtout, débarrassée des "amis" sauteurs qui furent noyés dans l'eau du bain.
Après "Véga aux raisins", voici donc "Véga au bain", ou comment occuper une matinée pluvieuse d'octobre.
Comme la jolie nièce de Véga l'avait bien compris dans le commentaire d'"Une semaine de bêtises", Véga a subi un sort plus que pitoyable pendant son séjour argien, à fréquenter des chiens errants éminemment sympathiques mais néanmoins accompagnés sur eux d'une foule de petits animaux sauteurs qui n'ont pas hésité à la prendre comme moyen de transport en commun. Eh oui, drame, nous avons bien parlé de puces, et en dépit de la vue défaillante de la maîtresse de Véga, il était quasiment certain que ces petites bêtes avaient pris Véga d'assaut (enfin, pas d'affolement, elle a dû en avoir peut-être 5 ou 6 !). Ce samedi matin, donc, alors qu'il pleuvait et que Vizir et Sido, en chiens ingrats étaient repartis pour de nouvelles aventures après avoir joué et (surtout) mangé, la maîtresse de Véga eut une idée de génie (enfin, selon elle, car Véga ne trouve pas l'idée si géniale que ça). Véga allait prendre un bain afin de redevenir la petite chienne lustrée, brillante et soyeuse d'antan. Euh non, pas soyeuse, sinon on va encore critiquer son poil du côté de Flines, enfin, retrouver donc son poil de balai brosse qui fait son succès dans tout le quartier à Athènes (traduire : tous les gens qui la caressent conseillent à sa maîtresse de la brosser de temps en temps car "vraiment, elle n'a pas un beau poil, il est rêche comme tout, la pauvre. Vous savez, il existe des brosses pour chien, vous devriez essayer, si, si…" Cela fait longtemps que la maîtresse de Véga ne tente plus d'expliquer que plus sa chienne est rêche, mieux c'est, au risque de passer pour quelqu'un qui ne s'occupe pas de son chien).
Bref, un bain, disions-nous, mais qu'y a-t-il d'exceptionnel à cela ? Eh bien, c'était la première fois depuis 6 mois que Véga allait enfin profiter d'une vraie baignoire, avec de l'eau chaude, et non pas subir un jet de tuyau d'arrosage dans le jardin. Merci la pluie, assez inhabituelle à cette saison…
Alors commença la corrida :
Il fallut d'abord amadouer l'animal qui, pas folle la guêpe, avait parfaitement compris que les manières doucereuses de sa maîtresse qui faisait couler de l'eau à grand bruit, cachaient quelque chose de peu agréable (de là à insinuer que sa maîtresse a toujours des manières doucereuses quand elle veut brimer sa chienne, il n'y a qu'un pas que vous pouvez franchir allégrement. Quelle traître…). Véga resta donc un long moment sur le pas de la porte de la salle de bain.
Une fois la bête féroce maîtrisée, on la dénuda entièrement, de la tête aux pieds, en enlevant les deux colliers (la médaille est bien celle de Véga, même si son nom est écrit en grec, d'où le b initial), misérables trophées d'une lutte inégale…
Véga essaya bien le coup de "ah, j'ai soudain la migraine, que se passe-t-il ? Il faut que je m'allonge et que je ne bouge plus", mais cela ne marcha pas un seul instant avec sa maîtresse inflexible (épithète quasi homérique). (ne vous attendrissez pas sur son air malheureux, elle le fait souvent).
Et on la plongea dans une eau chaude alors que Véga soufflait de désespoir. (ne vous attendrissez pas sur son air malheureux, elle le fait souvent) (oui, la répétition est voulue).
Et comme d'habitude en contexte "mouillé", volontaire ou involontaire, Véga se mit à ressembler à une loutre (qui veut sortir de la baignoire, pas très courant chez les loutres, ça, cependant). Avantage sur les autres fois tout de même : la température de l'eau sembla lui plaire et cela évita des tremblements incontrolés et des grognements de gorge.
Le shampoing (spécial poils durs, Michèle…) eut même l'air d'avoir fort bon goût car Véga aurait volontiers lapé l'eau du bain si sa maîtresse ne l'en avait pas dissuadée.
Enfin la délivrance ! Après avoir été bouchonnée et frictionnée comme il se doit, Véga courut achever sa toilette elle-même au salon où elle se roula avec délice sur son tapis (et le canapé, aïe, si son maître lit ça…) en faisant des "grrr" de contentement, afin de retrouver forme canine, un peu ébouriffée mais sentant "le propre", et surtout, débarrassée des "amis" sauteurs qui furent noyés dans l'eau du bain.
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