Maxi ventre à pattes
En attendant que la maîtresse de Véga, un peu débordée depuis son retour à Athènes, présente à son tour sa version du week-end flinois, un petit aperçu d'une nouvelle facette du caractère de sa chienne.
Tout avait commencé le 27 octobre par un mail de Jasmine débutant ainsi "Mamie et moi devont te parler du crime de Véga...". Rappelons pour les oublieux ou les nouveaux venus que Véga était alors en pension dans la meute nourricière, choyée par Michèle et occupée à jouer toute la journée avec les 12 (?) autres chiens. Alors quel pouvait bien être le crime qu'elle avait commis ? Avait-elle terrorisé Billy the Kid qui n'a pourtant pas froid aux yeux ? Embêté jusqu'à l'extrême Mouna en lui piquant la balle ? Attrapé les babines de Kita appréciant moyennement ce geste de bébé ?
La suite du mail était bien pire : "elle est allée manger dans toutes les gamelles qui étaient posées sur la table, et, elle a mangé un peu partout dans toutes les gamelles pendant que Mamie donnait à manger pour Max..."
Comment, Véga, chienne bien élevée, attendant sagement ses 2 petits bouts de fromage à côté de son maître le soir puis partant d'un air digne, reniflant délicatement son assiette avant de manger du bout des dents, comment donc avait-elle pu se laisser aller à de tels instincts sauvages ? Sa maîtresse émit de forts doutes sur la véracité de ces dires et imagina les raisons de cet aveu : Michèle n'avait peut-être plus de croquettes pour ses autres chiens et avait chargé Véga pour se disculper, Kita avait encore joué à la morfale et il fallait le cacher à son maître bien-aimé, que sais-je ?
L'incident fut donc vite oublié par la maîtresse de Véga qui fut fort aise de retrouver sa chienne et de repartir avec elle en Grèce mardi soir. La journée d'hier étant remplie de tâches pressantes de tous ordres, elle n'eut pas le temps de sortir toutes ses affaires de son sac. Et hier soir, en allant enfin terminer son rangement, elle constata que le dit sac semblait avoir été labouré par un troupeau de vaches passé au pas de charge (Athènes rend bucolique, c'est sûr) : vêtements retournés, sacs plastiques sortis. Et dans un coin de la chambre, coincé dans un endroit sombre, gisait un piteux reste de ce qui avait été un sachet de gaufres lilloises fourrées à la violette et la vanille. Piteux reste car sur 10 gaufres, il n'y en avait plus que 2, mâchouillées d'ailleurs ce qui ôtait tout espoir d'au moins les goûter (le sachet était destiné à Anna, la seconde mère nourricière de Sido et Vizir à la campagne...). Et lorsque la maîtresse de Véga poussa un "quoi" d'étonnement et d'énervement, elle vit disparaître de la chambre une forme beige, oh pas très grosse en général, mais avec un ventre rebondi qui débordait de chaque côté du corps maigrelet et qui se faufila au salon sous la table, le refuge habituel en cas de gronderies. Ajoutons que ce triste forfait avait été découvert après le repas de Véga, dont on avait décidé d'augmenter la ration depuis son retour. Donc en calculant bien, l'abominable ventre à pattes poilu avait englouti 70g de croquettes plus facilement 150g de gaufres fraîches et denses. On comprend donc que la promenade du soir et celle de ce matin furent plus longues que d'habitude, histoire de tâcher d'éliminer un peu de ce surpoids soudain. La maîtresse de Véga battit alors sa coulpe et se repentit de n'avoir pas cru totalement le récit ô combien véridique du "crime de Véga"...
Tout avait commencé le 27 octobre par un mail de Jasmine débutant ainsi "Mamie et moi devont te parler du crime de Véga...". Rappelons pour les oublieux ou les nouveaux venus que Véga était alors en pension dans la meute nourricière, choyée par Michèle et occupée à jouer toute la journée avec les 12 (?) autres chiens. Alors quel pouvait bien être le crime qu'elle avait commis ? Avait-elle terrorisé Billy the Kid qui n'a pourtant pas froid aux yeux ? Embêté jusqu'à l'extrême Mouna en lui piquant la balle ? Attrapé les babines de Kita appréciant moyennement ce geste de bébé ?
La suite du mail était bien pire : "elle est allée manger dans toutes les gamelles qui étaient posées sur la table, et, elle a mangé un peu partout dans toutes les gamelles pendant que Mamie donnait à manger pour Max..."
Comment, Véga, chienne bien élevée, attendant sagement ses 2 petits bouts de fromage à côté de son maître le soir puis partant d'un air digne, reniflant délicatement son assiette avant de manger du bout des dents, comment donc avait-elle pu se laisser aller à de tels instincts sauvages ? Sa maîtresse émit de forts doutes sur la véracité de ces dires et imagina les raisons de cet aveu : Michèle n'avait peut-être plus de croquettes pour ses autres chiens et avait chargé Véga pour se disculper, Kita avait encore joué à la morfale et il fallait le cacher à son maître bien-aimé, que sais-je ?
L'incident fut donc vite oublié par la maîtresse de Véga qui fut fort aise de retrouver sa chienne et de repartir avec elle en Grèce mardi soir. La journée d'hier étant remplie de tâches pressantes de tous ordres, elle n'eut pas le temps de sortir toutes ses affaires de son sac. Et hier soir, en allant enfin terminer son rangement, elle constata que le dit sac semblait avoir été labouré par un troupeau de vaches passé au pas de charge (Athènes rend bucolique, c'est sûr) : vêtements retournés, sacs plastiques sortis. Et dans un coin de la chambre, coincé dans un endroit sombre, gisait un piteux reste de ce qui avait été un sachet de gaufres lilloises fourrées à la violette et la vanille. Piteux reste car sur 10 gaufres, il n'y en avait plus que 2, mâchouillées d'ailleurs ce qui ôtait tout espoir d'au moins les goûter (le sachet était destiné à Anna, la seconde mère nourricière de Sido et Vizir à la campagne...). Et lorsque la maîtresse de Véga poussa un "quoi" d'étonnement et d'énervement, elle vit disparaître de la chambre une forme beige, oh pas très grosse en général, mais avec un ventre rebondi qui débordait de chaque côté du corps maigrelet et qui se faufila au salon sous la table, le refuge habituel en cas de gronderies. Ajoutons que ce triste forfait avait été découvert après le repas de Véga, dont on avait décidé d'augmenter la ration depuis son retour. Donc en calculant bien, l'abominable ventre à pattes poilu avait englouti 70g de croquettes plus facilement 150g de gaufres fraîches et denses. On comprend donc que la promenade du soir et celle de ce matin furent plus longues que d'habitude, histoire de tâcher d'éliminer un peu de ce surpoids soudain. La maîtresse de Véga battit alors sa coulpe et se repentit de n'avoir pas cru totalement le récit ô combien véridique du "crime de Véga"...
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