23.9.05

Une semaine de bêtises...

Le week-end dernier : Véga est tellement surexcitée à l'idée de retrouver Vizir et Sido qu'elle ne les lâche pas d'une semelle et n'en finit pas de leur mordre les babines et de vouloir jouer avec les cailloux.
Vizir reste stoïque, comme d'habitude, toujours souriant et conciliant mais Sido fait son œil mauvais.
Le retour de manivelle ne tarde pas : elle râle un bon coup après Véga qui se calme aussitôt.. pendant 10 mn, un record. Avec une bonne loupe, les lecteurs arriveront à voir les canines de Sido qui retrousse les babines de colère face à cette petite qui ne tient pas en place.
Lundi : Véga arrive avec ses maîtres à Argos à 8H30. 8H45 : Véga se faufile par la grille encore ouverte et part à l'aventure. 8H46 : ses maîtres commencent la battue qui durera près d'une heure. Le voisinage est passé au peigne fin et si sa maîtresse ne redoute pas trop de perdre Véga, elle a peur en revanche des voitures, rares dans le quartier mais pourtant "rapidement" présentes. Alors qu'elle vient d'alerter Pélagia, la vétérinaire fournisseuse attitrée de croquettes, le maître de Véga l'appelle : la fugueuse est retrouvée, elle était en train d'errer (à l'aise) dans un terrain vague pas très loin de la maison, sans se soucier le moins du monde des gens qui auraient pu la chercher.
Au retour, punition : Véga est attachée dans le jardin de la maison argienne, condamnée pendant 10 mn, tandis que sa maîtresse prépare ses affaires de travail. A bout de 10 mn, estimant que le châtiment a été exemplaire, sa maîtresse décide de libérer Véga pour l'emmener avec elle au 1er étage dans la bibliothèque. Dans les 3 mn de liberté qui lui sont rendues, Véga galope vers la grille qu'elle trouve fermée cette fois-ci, sans écouter les appels et interdictions de sa maîtresse.
Au retour, punition (non, on ne se répète pas, c'est une autre) : Véga est réattachée dans le jardin de la maison argienne, avec une fessée en prime.
Elle essaie bien de creuser un tunnel à la manière de Vargas et Aïkie sur la plage, mais rien n'y fait, sa maîtresse surveille et reste ferme.

Mardi : il fait chaud à Argos et Véga va à la plage l'après-midi pour gambader un peu. On a dit "gambader", pas "nager", ça ne va pas non ? Son maître qui semble bizarrement apprécier les vagues a beau essayer de l'appeler, ça ne marche pas et Véga le regarde s'éloigner désespérée.
Pour s'occuper, elle décide de chercher ce qui sent si bon sous le sable. Super, un vieux poisson pourri rejeté par la mer après les grosses pluies de la semaine dernière ! Pendant que son maître continue à flotter tel un bouchon, Véga se délecte et en rentrant, embaume la voiture de son haleine fétide (à y bien réfléchir, sa maîtresse préfère encore l'odeur de vieille croquette à celle de vieille crevette). Ah, nous avons oublié de préciser : avant de manger le poisson pourri, Véga s'est bien sûr roulée dessus avec volupté… Donc il n'y a pas que l'haleine qui est fétide : à côté de la fourrure de Véga, celle d'un chacal sent le Chanel n° 5 (Chacal n° 5, ouaf, ouaf).
Mercredi. Euh non, finalement, mardi dans la nuit puis mercredi matin aux aurores : le poisson a fait son effet et a voulu ressortir de l'estomac de Véga, sous le lit de sa maîtresse, évidemment, en pleine nuit, évidemment, avec une bonne odeur de poisson pourri + digéré (d'un joli vert), évidemment, en plusieurs fois, évidemment, et la dernière à 6H30 évidemment, lorsque sa maîtresse a décidé d'emmener Véga dans le jardin prendre l'air. Par sympathie pour les lecteurs, nous ne fournirons pas de photo… Avantage de la chose : Véga qui avait pris un peu de gras sur les flancs depuis quelques semaines, a retrouvé sa silhouette de jeune fille qui faisait son succès. Elle ne mange rien pendant 2 jours puis tout reprend sa place.
Jeudi : rien à signaler, Véga a bien essayé de hurler un petit coup dans le jardin du musée archéologique où travaille sa maîtresse et celle-ci l'a donc récupérée vite fait bien fait, mais de retour à la maison, lorsqu'elle est enfermée dans une pièce pendant que sa maîtresse repart, elle ne manifeste aucun bruit. Ça en devient même inquiétant et sa maîtresse est déroutée : après 8 mois de hurlements et de pleurs à chaque départ, on s'y était habitué et le silence paraît presque anormal. Comme symbole de cet apaisement de bon augure, une photo sans rapport direct avec Véga (sauf qu'elle a contemplé la même vue quasiment) : la forteresse de Nauplie, à 10 km d'Argos, pendant l'heure de pause.
Vendredi : Véga "joue" de plus en plus avec Stavroula, petite chienne errante d'Argos qui vient secouer (littéralement) ses puces dans le jardin de la maison.
Avantage : Stavroula est courte sur pattes et Véga n'a pas à se dresser pour lui attraper les babines. Inconvénient : Stavroula en a marre et fuit le jardin dès que Véga part à l'assaut de son museau. Bilan : Véga est réattachée quelques instants dans le jardin, le temps que Stavroula mange tranquillement. Ah horreur, un chat vient la narguer alors qu'elle est en laisse !
Encore une épreuve cruelle pour Véga qui ne peut l'attraper…
Vendredi après-midi : Véga part à la campagne avec ses maîtres. L'orage qui s'abat sur elle (enfin, quand elle est à l'intérieur…) la fait trembler de tous ses membres et elle ne songe même plus aux babines de Vizir et de Sido pendant une bonne demi-heure. Pendant ce temps, donc, Vizir peut faire la sieste dans sa niche, alors que la tempête fait rage mais qu'il est bien câlé dans ses pulls et qu'il rêve en toute quiétude (on n'a pas voulu braver la pluie pour la photo, l'abnégation a ses limites…).
Que va-t-il se passer ce week-end ?


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