Pétition à aller signer

Allez, un petit message que certains parmi les lecteurs connaissent déjà, mais pour en inciter d'autres à relayer l'information, la pétition, afin de faire cesser le scandale de la vente d'animaux par Internet :

LES ANIMAUX DOMESTIQUES NE SONT PAS DES ARTICLES DE CONSOMMATION !

Le commerce sur Internet est florissant : vous pouvez désormais tout acheter, même un animal (chien, chat ou oiseau). Il suffit de choisir la race, le sexe (inscription LOF ou LOOF en option pour les chiens et les chats), le paiement à crédit ou comptant, vous validez, vous payez et 8 jours plus tard, votre "article" vivant, à poils ou à plumes vous est livré par colis et transporteur !

NON A L'ANIMAL PRODUIT DE CONSOMMATION !

Nous ne devons surtout pas laisser ce type de commerce en ligne se développer. L’acquisition d’un animal de compagnie n'est pas un acte de consommation, mais unengagement affectif qui doit être longuement réfléchi ; pour le bien des futurs propriétaires d'animaux et pour les animaux eux-mêmes, il ne peut pas être le résultat d’une pulsion à laquelle ce genre de e-commerce ou autre animalerie de grande surface peut répondre.

Un oisillon, un chiot, un chaton ne sont pas des biens qu'on peut acquérir puis jeter ensuite. Ils ne doivent pas servir à assouvir des besoins affectifs ou compulsifs et l'achat en ligne d'animaux, par l'anonymat et l'absence de contact qu'il engendre, ne fera que renforcer le sentiment de déresponsabilisation du futur propriétaire. Un animal vit, souffre, endure, autant qu'un humain et quel maître oserait ensuite regarder dans les yeux son chiot de 2 mois qui est arrivé par colis, après un transport traumatisant, plein d'inconnu et de peur ? Quelles seront les séquelles qu'il pourra garder de ce début de vie immoral ?

N'oublions jamais qu'un animal a des sentiments et qu'on ne peut pas l'assimiler à un objet.

NON A L'ANIMAL ANONYME !

Le contact direct avec les éleveurs est primordial. Qu'ils soient professionnels ou simples particuliers, ils sont tous animés par le même amour des animaux et sont les plus à même de donner des renseignements précis sur une race précise. Une animalerie Internet qui propose plus de 200 races de chats, chiens ou oiseaux saura-t-elle vraiment nous guider avec justesse ?

• l’éleveur nous aide à faire le choix qui convient, en regardant si la race qu’il propose répond à nos attentes, et en nous renseignant sur ses inconvénients et ses avantages, selon les désirs de chacun. Sur Internet, les renseignements sur une race sont rares, souvent obsolètes et même erronés, ce qui est très grave. Que penser d'un site décrivant telle race de chat avec ces mots : "chat actif, vif, mais également calme" ? Comment être sûr de son choix dans ces conditions ? L'imprécision des animaleries en ligne est dangereuse. La déception risque d'être encore plus grande à la réception du "colis", avec les conséquences désastreuses qui peuvent s'ensuivre pour l'animal. Oseriez-vous ensuite faire agir le "délai de rétractation" légal et renvoyer un chiot par colis à l'expéditeur ?

• en allant chez l’éleveur, on est en accès direct avec les parents de la portée, avec les petits eux-mêmes et ce premier contact est primordial pour se préparer à recevoir son chaton ou son chiot ensuite. Il est tout aussi fondamental de voir où et comment vivent les oiseaux qui viennent d'avoir une nichée : imaginez-vous seulement dans quelles conditions d'angoisse un oisillon destiné à partir en colis aura-t-il vécu ses premiers jours, ses premières semaines ? Et qui vous garantit son âge exact à l'arrivée, si vous ne voyez pas les parents ? En voyant les parents d'un chiot, d'un chaton, d'un oisillon, cela nous aide à nous forger une image vivante de notre futur animal : l'attente nécessaire avant de l'accueillir se construit ainsi sur des bases concrètes et non sur une photo vue sur Internet. Ainsi, nous sommes sûrs de notre décision, prise dans les conditions optimales et qui ne donnera pas lieu à une rétractation de notre part.

• l’éleveur sera toujours là pour nous conseiller même après l’acquisition, et pour écouter nos inquiétudes comme nos joies. Il constitue le lien indispensable entre l'animal et l'acheteur, en contribuant ainsi à l'amélioration de la race grâce au suivi qu'il propose. Pensez-vous qu'une animalerie impersonnelle et anonyme sur Internet soit capable de la même qualité de communication ?

Dialoguer avec l’éleveur, c’est faire confiance en des gens sérieux et connaisseurs qui travaillent pour le bien-être et le bon développement des animaux, en sélectionnant avec soin les lignées et en se mettant au service de la beauté d'une race.

NON A L'ACHAT IMPERSONNEL !

A l'heure où tant d'animaux sont abandonnés, comment peut-on envisager de cliquer sur une case "Réserver" sur Internet sans connaître précisément le passif des animaux à l'âge parfois flou (pour les oiseaux par exemple mais aussi pour certains chats rares) qui nous seront proposés ? La SPA est l'autre grande filière pour l’adoption d'un animal. Ses bénévoles connaissent parfaitement les animaux recueillis et peuvent nous conseiller dans notre choix et nous aider à prendre la bonne décision.

Que ce soit avec des éleveurs ou la SPA, le contact humain établi est indispensable pour se préparer à recevoir dans de bonnes conditions son animal.

Ce type de commerce animalier sur Internet déresponsabilise donc les futurs maîtres mais aussi les éleveurs qui ne voient pas où vont leurs animaux. N'oublions donc pas que lorsque l’on décide de prendre un animal, on l’accueille pendant toute sa vie : c'est un énorme engagement affectif qu'un commerce Internet méprise totalement en sous-estimant les sentiments et la souffrance des animaux achetés de cette façon.

Un chat ne s'achète pas en cliquant sur une souris !

NE LAISSONS PAS SE DEVELOPPER LE E-COMMERCE DES ANIMAUX !

N'ACHETONS JAMAIS NOTRE ANIMAL DANS UNE ANIMALERIE INTERNET !

Pour aller signer la pétition, cliquez ici et passez le message !

Erratum

Les lecteurs voudront bien excuser l'intrus qui s'est glissé dans l'article précédent. Pour nous faire pardonner, nous offrons deux images plus conformes à la réalité :

AVANT-APRES (de l'art de l'épilation)

C'est fou ce qu'une épilation vous change un border terrier ! Voyez plutôt :
Avant :

Pendant :

Après :


Impressionnant, non ?

Véga et tous ses amis

Avant de raconter quelques souvenirs de vacances dans un prochain article, il semblait nécessaire de présenter aux lecteurs impatients les nombreux amis que Véga a rencontrés lors de son séjour français de juillet. Ils ont un peu compensé l'absence de Vizir, dont Véga a retrouvé les babines avec délice ensuite.

Tout a donc commencé par un petit séjour à Flines où Véga a retrouvé sa peluche préférée, la jeune Léda, dont la dentition avait largement progressé depuis le dernier séjour. Ce fut l'occcasion de nombreuses courses-poursuites, de morsures réciproques en tout genre et d'une semaine bien agitée pour Véga qui ne demandait pas mieux que de se défouler avec un fauve plus petit qu'elle (ça changeait !).

Véga poursuivit ensuite sa route par un petit séjour chez Moïse le bouledogue qui eut la délicate attention de lui offrir Léo (Léo le chameau, mais nous sommes ouverts à toute suggestion onomastique surtout pour certains autres amis, vous allez voir). Léo présentait beaucoup d'avantages pour la petite Grecque exilée : une couleur vive des plus féminines, un côté "je suis rempli de bourre crissante facile à étaler sur les tapis", et également deux magnifiques yeux en plastique qui surent résister aux dents du fauve pendant au moins 5 mn... (la photo a donc plus de 5 mn, vous l'aurez remarqué !).
Enfin Véga arriva en Bretagne, avec ses autochtones parfois un peu rudes, mais tellement authentiques. Elle sympathisa aussitôt avec Syl' qui l'initia aux danses locales dans un fest-noz de sa création. (Syl' n'est pas l'abréviation de Sylvestre, mais de Syllabe, Syllabe le crabe ! On aurait pu choisir la facilité en le traitant de tourteau mais non, ce blog est exigeant et le restera).
Bien sûr, le problème de la taille entre les deux partenaires restait crucial et il fallait que Véga danse sur une marche d'escalier plus bas que Syl' pour lui tenir la pince. Aussi n'eut-elle de cesse de courtiser Prosper (le boxer, on vous mâche le travail), afin qu'il dansât avec elle. Las, les assauts un peu méditerranéens n'eurent pas l'effet escompté et les vacances se passèrent en poursuites de Prosper qui rejetait toute tentative d'approche de Véga !

Alors Véga se dit que finalement, ces Français étaient bien sauvages et décida de s'amuser seule en attendant de retrouver son Vizir. Elle remporta ainsi le grand prix du plus beau château de sable de Pen ar Roz (hameau comptant 10 habitants, 12 chiens, 15 crabes et 300 palourdes) .

Les vacances défilèrent ainsi rapidement, en jeux divers, en rencontres multiples, en séances photos sur la plage...
Lorsque Véga rentra en Grèce, une surprise de taille l'attendait : en son absence, Vizir s'était fait un nouveau copain, Barnabé (parce qu'âgé d'une douzaine de mois, donc de l'année des B...), qui présentait l'avantage d'avoir toujours avec lui une centaine de copines toutes remuantes, sautantes et bien vivantes, qu'il s'empressa de présenter à Vizir et Véga (soupir...). (Barnabé est au centre mais les copines ne sont pas visibles sur la photo, elles préfèrent le ventre de Barnabé !).

Véga ne comprit pas pourquoi sa maîtresse n'appréciait pas trop ces nouvelles fréquentations, mais saisit bien vite que si elle voulait éviter un bain chaque semaine, il lui valait mieux rester en seule compagnie de Vizir et saluer Barnabé et ses amies de loin seulement !
Néanmoins, on raconte que les soirs de plein lune, dans le jardin de Véga, se déroule une curieuse sarabande animée par Barnabé et quelques autres poilus du même genre, tous plus pucés les uns que les autres... Véga est une chienne sage et ne participe pas à ces rites étranges, mais un jour peut-être, les lecteurs auront droit à une photo de Vizir pris sur le vif, en train de hurler tel un loup, pendant que les autres sont assis autour de lui...