Sociologie de la plage
Pendant les vacances de Pâques, la Grèce est la destination rêvée des touristes qui se morfondaient chez eux
Et pour cause, soleil permanent, mer turquoise, il n'en faut pas plus pour faire rêver la paysanne flinoise au fond de sa campagne ...
C'est ainsi que depuis une semaine, on voit arriver ici les premières hordes reconnaissables aisément à des signes qui les distinguent des indigènes au premier coup d'œil :
- Le touriste a toujours le sourire aux lèvres (tandis que les autochtones font la tête, c'est bien connu !)
- la touriste fait du naturisme et n'hésite pas à dévoiler librement son anatomie…
- le touriste s'aventure dans les eaux limpides (mais glacées) sans se soucier de sentir le chien mouillé dans la voiture ensuite
- la touriste chasse le crabe sans relâchePetite précision : il n'y a pas de crabe dans ces rochers, c'est bien là le signe que nous avons affaire à une touriste. N'importe quel griffon grec (race déjà évoquée maintes fois) rigolerait en voyant ce tableau.
- les touristes aiment à se faire photographier avec les indigènes, pour le pittoresque (ici, une pêcheuse bretonne avec sa vareuse à rayures, très typique…). (et ci-dessous, au premier plan, une rock star nationale, Alexandros Kolletis, qui garde ses lunettes de soleil pour passer incognito)
- le touriste adore grimper sur les rochers branlants et se casser la figure dans des trous (si, si, il y a un caméléon poilu sur la photo, à vous de le trouver vite avant qu'il ne disparaisse dans un trou ! )
- la touriste pose toujours (bêtement) devant les monuments kitsch
- … quand elle ne soupire pas après les armateurs qu'elle attend sans relâche sur le port
- curieuse de nature, la touriste n'hésite pas à faire 4H de voiture pour aller admirer le plus long pont d'Europe (2883 m, le pont de Normandie peut aller se rhabiller)
Mais surtout, la plus grande caractéristique du touriste est que pendant que les pauvres autochtones travaillent dur , il pratique le farniente ombre/soleil à haute dose !
Vivement novembre, qu'on soit enfin tranquilles chez nous !
C'est ainsi que depuis une semaine, on voit arriver ici les premières hordes reconnaissables aisément à des signes qui les distinguent des indigènes au premier coup d'œil :
- Le touriste a toujours le sourire aux lèvres (tandis que les autochtones font la tête, c'est bien connu !)
- la touriste fait du naturisme et n'hésite pas à dévoiler librement son anatomie…
- le touriste s'aventure dans les eaux limpides (mais glacées) sans se soucier de sentir le chien mouillé dans la voiture ensuite
- la touriste chasse le crabe sans relâchePetite précision : il n'y a pas de crabe dans ces rochers, c'est bien là le signe que nous avons affaire à une touriste. N'importe quel griffon grec (race déjà évoquée maintes fois) rigolerait en voyant ce tableau.
- les touristes aiment à se faire photographier avec les indigènes, pour le pittoresque (ici, une pêcheuse bretonne avec sa vareuse à rayures, très typique…). (et ci-dessous, au premier plan, une rock star nationale, Alexandros Kolletis, qui garde ses lunettes de soleil pour passer incognito)
- le touriste adore grimper sur les rochers branlants et se casser la figure dans des trous (si, si, il y a un caméléon poilu sur la photo, à vous de le trouver vite avant qu'il ne disparaisse dans un trou ! )
- la touriste pose toujours (bêtement) devant les monuments kitsch
- … quand elle ne soupire pas après les armateurs qu'elle attend sans relâche sur le port
- curieuse de nature, la touriste n'hésite pas à faire 4H de voiture pour aller admirer le plus long pont d'Europe (2883 m, le pont de Normandie peut aller se rhabiller)
Mais surtout, la plus grande caractéristique du touriste est que pendant que les pauvres autochtones travaillent dur , il pratique le farniente ombre/soleil à haute dose !
Vivement novembre, qu'on soit enfin tranquilles chez nous !
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