Encore un anniversaire... ;-)

La maîtresse de Véga ayant eu pas mal de travail ce mois dernier, la fréquence de rédaction des articles du blog s'en est quelque peu ressentie. Alors qu'elle s'octroyait une petite pause ce week-end, elle voulait absolument en profiter pour revenir sur le mois d'octobre passé par Véga à Flines, dans sa meute nourricière. Meute nourricière d'ailleurs conjoncturellement agrandie par l'arrivée d'une foule de chiots ce qui portait le nombre total de congénères à environ 25…

Véga était arrivée à Lille sous un soleil radieux et une chaleur tellement tropicale qu'on avait même sorti les éléphants pour leur faire prendre l'air…
Mais foin de distractions de foire, elle avait hâte de retrouver sa famille pour leur raconter les 6 derniers mois.

Elle rencontra d'abord Mouna la doyenne, en tenue d'hiver poilue en dépit du beau temps.

"Bonjour, ma petite Véga", lui dit-elle "viens ici que je te fasse un brin de toilette, tu dois être épuisée par ton voyage" Et Mouna de s'empresser de gratifier Véga d'un grand coup de langue sur les oreilles et le museau en lui transmettant "La Balle", symbole de leur complicité ancienne.

"Pouah" éructa-t-elle aussitôt ! "Il faut arrêter de manger du tzatziki [plat grec à base d'un mélange de yaourt, concombre et ail, NDLR], tu as décidément une haleine toujours aussi infecte; je ne vais plus jamais pouvoir lécher La Balle après toi ! Si tu continues comme ça, on va te mettre en isolement dans une cage, comme certaines d'entre nous (Michèle, help, c'est Patty sur la photo ?), "M'en fiche royalement, de ta cage" répondit vertement Véga (qui a pris dernièrement une belle insolence, comme nous pouvons le constater à son sourire narquois ci-dessous), "j'y vais d'ailleurs toute seule, et en plus, je garde La Balle, comme ça tu pourras te trimer pour l'avoir. Je vais la lécher et relécher pour qu'elle soit bien imprégnée de mon odeur de crevette grecque post adolescente, na"

"Moi, j'aime bien cette odeur, ça me rappelle la mer et ça me fait voyager un peu hors de mes floutons-boulets", déclara rêveusement Lisa, entre deux allaitements de ses petits.
Michèle décida alors d'intervenir avant que la conversation ne s'envenime "eh, Véga, toi qui as été sacrée championne de Grèce de tango, viens nous montrer ce que tu sais faire", demanda-t-elle. "Est-ce que je fais les bons pas, comme ça ?"
"Peuh non, tu confonds avec la java", lui répondit Véga "il ne faut pas mettre les mains si bas au tango ! Va plutôt t'asseoir, je vais te montrer les figures. Vous êtes tous en place, là ?"
"D'abord, il faut un corps-à-corps sensuel avec son danseur. Bon, d'accord ici, je n'ai que le pap'adoré sous la patte mais imagine-toi un bel hidalgo tricolore, au poil ondulant sur les oreilles et à l'allure dégagée (ce sont les goûts de Véga, nous n'y pouvons rien, et son hidalgo est d'ailleurs plutôt british, si vous voyez ce qu'on veut dire…). Il faut lui faire des effets de tête en lui soufflant dessus une haleine de rose"
"Beurk, c'est raté pour toi, l'haleine de rose" s'exclama Tom, qui de dégoût alla se cacher la tête dans un trou
Certaines suivaient pourtant attentivement les leçons de Véga afin de pouvoir reproduire les pas quand elles seraient seules.
"Bon, en tout cas, la règle, c'est de toujours sourire de façon franche et agréable", conseilla Véga. "Voilàààààà, regardez-nous, les autres : Michèle et moi on est parfaitement synchros pour les sourires et la prochaine fois, ce sera elle que je prendrai comme partenaire, elle a bien tout retenu de mes leçons" (pour ceux qui focaliseraient sur Michèle, prière de regarder aussi la prof de tango complètement à gauche, sans hésiter à cliquer sur l'image pour l'agrandir…).
"En revanche, pour vous trois, question sourire, va falloir des efforts" ricana Véga en voyant Patty, Tina et le pap'adoré sérieux comme des popes (pas des papes, des popes, on a écrit…).
"Et maintenant, excusez-moi, mais il faut que je reparte vite, mon bel hidalgo anglais se languit de me voir"
"Mais je compte sur vous pour améliorer votre condition physique et votre maintien, car en mars, je reviendrai vérifier tout cela. C'est bien, pap'adoré, tu as raison de te mettre aux haltères, c'est un bon début", lança Véga en guise de dernier encouragement (le pap'adoré est à droite sur la photo qui illustre bien l'adage tel père telle fille…), avant de repartir de Flines pour continuer sa vie nomade de professeur de tango à la renommée internationale.