Sous la contrainte...

Voici le message que la maîtresse de Véga a reçu il y a quelques jours :
Chère Madame la Rédactrice en Chef, Voici quelques photos de la belle (Vrac, tout épilé) et la bête (Vaya avec la tête à moitié épilée) que nous serions ravis et honorés de voir prochainement sur votre célebrissime blog. Bisous et léchouilles à tous.

Frustrée de ne pas avoir l'opportunité de broder une belle histoire sur les photos qu'on lui envoie, la rédactrice en chef vous les livre donc brutes.

Ça, c'est Vrac...

Et le yéti s'appelle Vaya :A nouveau Vrac, border reconnaissable à sa superbe moustache,

Et Vrac avec sa peluche préférée , déplumée par endroits et avec des franges sur les yeux...
C'était mal connaître les habitudes du blog que de penser qu'on allait en rester là. Quelques commentaires s'imposent donc au vu des images :

1) Il semble y avoir une nette préférence pour Vrac de la part de Madame V. (non ce n'est pas Véga...) car les photos de la pauvre Vaya sont intitulées "ma mocheté.jpg" ou encore "la belle et la bête", Vaya étant affublée du second qualificatif.

2) Madame V., maîtresse de ces deux poilus (l'un plus que l'autre d'ailleurs...), a dorénavant du mal à comprendre que Vrac, qui est passé par une petite opération cet été, demeure néanmoins un mâle fier de l'être... Le voilà donc qualifié de "belle" voire de "chtiotte misère", surnom féminin s'il en est. Nous demandons donc un enregistrement de la voix de Vrac pour vérifier que tout va bien de ce côté-là et qu'il reste un noble baryton et non une soprano...

3) Véga constate avec satisfaction que Vaya ne risque plus de la concurrencer sur le plan du poids. Certes, les poils contribuent à étoffer sa ligne, mais si l'on en croit quelques commentaires récents, il semblerait que les mêmes poils justement, soient en fait là pour cacher quelques rondeurs mal placées. Nous demandons donc une photo de Vaya sur la balance pour que Véga récupère pleinement son titre de Mini que lui disputait Vaya il y a tout juste un an.

4) il y apparemment une promotion sur les tapis de sol type grec du côté de chez Madame V. (ici, on appelle ça des flokatis), couleur beige cendrée, dimensions XXL...

Voici donc Vaya version flokati qui bouge :

Et Vaya après brossage du poil par Monsieur V. (oui, on avait envie d'inventer un Monsieur V. Il ne te plaît pas, Van ? Eh bien, fallait pas m'envoyer les images...)
Dépêchez-vous vite de réserver votre propre tapis...

N'est pas photographe qui veut

On avait dit à la maîtresse de Véga "envoie-nous un beau portrait de ta chienne, qu'elle fasse partie du calendrier des border". Peuh, facile, pensa-t-elle, Véga est tellement sage et photogénique, deux ou trois prises de vue suffiront amplement...

La lumière du soir semblait douce, l'animal était en forme, et on se mit à l'ouvrage. Bilan, 25 mn plus tard (et quelques aboiements qui ne furent pas forcément émis par Véga...), nous laissons aux lecteurs la lourde responsabilité de choisir le cliché qui représente le mieux Véga, mais qui n'ira certainement pas orner un mois du calendrier 2007. Carrrramba, encorrrre rrrraté !
Au choix : l'option "baballe rouge au goût exquis", ou l'option "j'ai encore un mois à profiter des vieux os abandonnés par Vizir avant qu'il ne revienne, profitons-en".
Zeus merci, au milieu du désastre, quelques lots de consolation mais avec un fond de tuyau d'arrosage ou de vieux pots de fleurs tout à fait indigne de la petite star au nom prophétique.
Devant l'amateurisme de sa maîtresse, Véga envisage donc de faire appel à un photographe professionnel, quitte à devoir le payer en bisous de crevette...

Hospitalité grecque

Vous avez la version "Haro sur le baudet" (précisons dès le début qu'Aïkie est en collier bleu et pattes rouges, Véga en collier blanc et jaune sale et que Vizir, eh bien, si vous le confondez avec un border, vous êtes mal partis dans la vie...) la version "Grand écart par le dessous",la version "j'ai ton oreille qui me colle aux dents",la version "bouquetins sans cornes",
la version démultipliée (il faut ouvrir la photo en grand en cliquant dessus pour saisir les détails...),la version "sur un gros coussin, on est quand même plus confort",
et la version "son et lumière" avec Vizir en guest star.

Alors, des petits anges, les border ?

Duo de choc

Besdabes et Bessieurs, en direct du grand stade d'Athènes, aujourd'hui, les finales des épreuves des jeux olympiques que nous allons commenter en restant en votre compagnie pendant tout leur déroulement…

Mais voyons d'abord quelques athlètes à l'échauffement :

Eh oui, les finalistes de lutte gréco-romaine sont déjà en place dans l'arène pendant que leurs entraîneurs surveillent (ben quoi ?) leur technique et mettent en place les dernières tactiques. Ici, Miss Aïkie du BC entreprend une feinte appelée "file-moi ta patte avant et je te donnerai mon cuissot arrière" destinée à déstabiliser l'adversaire. (bon, vous avez droit à la même photo que dans l'article précédent parce qu'on m'a imposé les photos actuelles, en me disant "tu te débrouilles pour mettre un texte là-dessus"…Désolée !).

Ah, Gérard, on me signale dans l'oreillette que deux resquilleurs tentent d'entrer dans le village olympique. Si vous les apercevez, merci de prévenir le central de surveillance. L'un d'eux a la patte arrière droite recouverte d'un produit rouge qui porterait à croire qu'il n'en est pas à sa première cascade, l'autre a une allure étrange et légèrement difforme avec des cuisses surdéveloppées mais un corps ramassé et pelé. Attention à ces deux fraudeurs !

Mais revenons donc aux pistes d'entraînement, sur le lieu-même du stade antique, là où tant de vainqueurs des jeux néméens (hop, un peu de culture ne fait pas de mal) ont coiffé la couronne de lauriers. Nos athlètes sont en repérage, afin d'éviter les dangers : terrain trop lourd en raison des pluies abondantes (ben quoi bis ?),spectateurs fanatiques cachés sous les branches pour voler un baiser aux héros sportifs (oui, sous les branches vertes, il y en a un, mais faut agrandir la photo…) (l'autre n'avait pas compris qu'en Grèce, on se met à l'ombre…), il faut tout surveiller !

Ah, Gérard nous signale que les joueuses de beach volley sont déjà en place. Mais que se passe-t-il ? L'une semble souffrir d'un syndrôme bien connu, appelé communément "j'ai un crabe dans l'oreille, viens me désensabler les portugaises " (sans transition, nous saluons d'ailleurs nos amis de Lisbonne qui nous regardent). Heureusement, Miss Véga du BC accourt à la rescousse pour tenter une action efficace sur l'oreille empoilée de sa camarade de jeu !

Et nous revoici sur la plage pour la natation synchronisée, et le départ des deux danseuses prêtes à rejoindre leurs entraîneurs (sans appât de caillou, notons-le).
En tête, Miss Véga, dont la silhouette trapue et ramassée semble évoluer plus rapidement dans l'eau que sa partenaire plus longiligne mais moins habile. Il faut dire que Miss Véga a l'opportunité de s'exercer près de 6 mois par an dans une eau chaude tandis que sa camarade Miss Aïkie bénéficie souvent du climat rude de Belle-Île, peu favorable à la baignade.

Mais non, Gérard, nous n'avions pas compris : c'était bien une figure imposée de l'épreuve avec départ décalé ! La preuve en est que les deux nageuses se réunissent rapidement pour évoluer ensemble avec grâce dans les eaux turquoise de l'immense piscine olympique (nous saluons d'ailleurs le vieux monsieur supporter qui nous avait interpellées depuis le bord de façon si engageante en parlant de police, de puces de chien salissant la mer, de "retournez dans votre pays avec vos chiens", etc.)

Ici un flash-back avec une photo des deux athlètes à leur entrée dans la piscine. A gauche, Miss Aïkie, dont la combinaison poilue est délicatement ornée d'un anneau olympique blanc sur la queue, à droite, Miss Véga, en combishort plus serré et dont le gouvernail incorporé à l'arrière est déjà en position baissée…

Et c'est l'équipe du BC qui remporte haut la patte l'épreuve de natation ! (une surprise, non ?). Allons donc féliciter les deux vainqueurs en pleine séance de photos officielles (avec oreilles épilées, Michèle) (pour les lecteurs pas fichus de faire la différence entre les deux dans le précédent article, la grosse bouille ronde à droite est Aïkie, la tête de lévrier à gauche est Véga)…

Ah mais que se passe-t-il encore ? Il semblerait que Miss Véga ait attrapé une fluxion de joue due sans doute au port prolongé du tuba en répétition. Voyez-vous même comme elle tord de douleur sa bouche et ferme les yeux de souffrance.

La séance de photos se termine donc ici, les sportives refusant d'accorder d'autres interviews aux journalistes et se réfugiant incognito dans leur chambre du village olympique.

Heureusement, Monsieur Viziromenech, entraîneur et sélectionneur de l'équipe du BC a appelé le médecin du sport qui s'occupe des athlètes olympiques pendant toute la durée des jeux. Ses méthodes quoique parfois critiquées sont pourtant très efficaces et résultent d'un mélange de techniques thérapeutiques indiennes et chinoises. Voyez donc comment il tente de guérir la fluxion de joue de Miss Véga en serrant fortement entre deux pinces acérées l'endroit douloureux (le médecin est à gauche dans le panier de bébé de Véga, pour ceux qui ont du mal à suivre).


Par là-dessus, une série de séances de rééducation pour que Miss Véga réapprenne à mastiquer correctement.

Voilà Gérard, Besdabes et Bessieurs, tout ce que nous pouvons dire à présent de ces Jeux Olympiques si exaltants qui se sont tenus dans leur pays d'origine du 18 au 28 août 2006. Nul doute que nous reviendrons plus tard sur des détails des épreuves, mais pour l'instant, nous nous trouvons à l'aéroport international où les championnes font leurs adieux à leurs admirateurs venus en masse, avant de s'envoler pour d'autres cieux moins ensoleillés pour l'une d'entre elle, et de revenir sagement se coucher à la maison pour la seconde…
A bientôt !