Sociologie de la plage
Parmi les adeptes de la plage, on peut distinguer deux grands types, les sportifs et les oisifs. Loin de nous l'idée de mettre Véga et Vizir dans l'une ou l'autre catégorie mais force est de constater que les penchants pour les sports d'eau sont plus masculins, tandis que les filles songent davantage à leur bronzage… Hier vendredi (Vendredi Saint de la Pâque orthodoxe d'ailleurs), profitant d'une belle et chaude journée, Véga et Vizir sont allés à la plage. Après quelques minutes de marche dans la pinède, ils sont arrivés dans une petite crique déserte idyllique, pleine de galets (à lancer et à rapporter, pour les sportifs…) et avec une eau claire et peu froide, en raison de l'absence totale de vagues.
Vous vous souvenez sans doute des exploits hivernaux de Véga, n'hésitant pas à se ruer dans la mer en plein mois de février. Sa maîtresse était toujours restée sceptique quant la bonne vision de sa chienne qui n'avait peut-être pas vu l'eau ce jour-là… Ses doutes se sont confirmés hier quand elle a vu que Véga "chipotait" pour entrer une patte dans l'eau alors que Vizir, toujours prêt à courir partout, s'est rué dedans dès qu'on lui a lancé un galet. On ne peut pas dire que la température la rebutait puisque le maître de Véga a fait quelques mouvements de crawls vigoureux sans problème. Donc Véga est restée au bord, à aboyer de sa voix de roquet (eh oui…, tel père, telle fille !) quand cela l'énervait trop que Vizir joue sans elle. Et au bout d'un moment, de guerre lasse, elle est allée s'étendre de tout son long sur la plage, en plein soleil, histoire de parfaire sans doute sa jolie couleur caramel que lui envie tant sa maîtresse, couleur chicon du Nord, pour les initiés…
Les études sociologiques sur le comportement des plagistes se révèlent donc vraies : les deux hommes s'ébrouaient sans difficulté et avec grand plaisir pendant que les deux filles restaient étendues immobiles à griller au soleil.
<< Home