Nouvelles du week-end
Alors que de pauvres chiens se gèlent dans la neige en France, Véga est allée se promener au soleil, sur une plage d’Attique, à creuser dans le sable et à manger du varech.
Prudente, elle n’a pas renouvelé l’exploit de la semaine dernière car il faut reconnaître aussi qu’il y avait de grosses vagues qui lui permettaient de bien comprendre ce qu’était la mer. Mais au moins, elle a respiré l’air marin et fait voler ses oreilles isocèles dans le vent, comme en atteste la photo au-dessus.
Bref, quelques heures de détente et de liberté, entrecoupées de rappels désespérés de sa maîtresse lorsque Véga partait en fonçant sur un chien errant sur la plage ou pire, sur une personne en train de bronzer tranquillement (oui, on supportait d’être en maillot hier à Athènes, quitte à faire des envieux…). Comme ses frères, Véga est d’un tempérament sociable, voire plus, et ne peut s’empêcher de sauter aux pieds de tous les gens qu’elle rencontre. Cela se double d’un problème d’obéissance puisque les formules magiques « viens » et « au pied » n’ont un effet que très très secondaire sur Véga, et encore, uniquement si elle a décidé de venir ou s’il y a une récompense à la clef. Sa maîtresse ne sait pas si les autres Border sont obéissants mais Véga, comment dire, n’est pas un ange de ce côté-là. Il faut dire à sa décharge que sa maîtresse rechigne à utiliser le « au pied » un peu brut à ses yeux, et que le « viens » est employé lorsque Véga est en laisse, ce qui la fait nécessairement obtempérer…
Aujourd’hui, l’une ayant décidé de faire du sport et l’autre de se défouler, les deux sont allées courir autour de la colline à quelques pas de l’appartement de Véga. Bien sûr, le côté bucolique de Véga lui aurait fait volontiers s’arrêter tous les 2 m pour sentir une fleur (et d’autres choses que la décence nous interdit de citer ici) mais c’était sans compter sur la chose blonde en survêtement rouge qui s’agitait à vouloir absolument courir sans s’arrêter. Véga a bien fait ce qu’elle a pu, arrêts soudains pour que le survêtement stoppe brutalement, passages devant les pieds pour que le survêtement tombe un peu et se calme, aboiements enragés en sautant sur le survêtement, mais rien n’y a fait, elle a dû faire son jogging elle aussi. Les deux sont rentrées fourbues, l’une d’avoir retardé l’autre, l’autre d’avoir dû courir avec handicaps… Véga a continué sa séance de sport par un « je cours après ma bouteille sur toute la terrasse » endiablé et autant dire que l’après-midi a été calme et consacré à la sieste.
Renouvellera-t-elle demain ses entraînements d’athlète de haut niveau ? Vous le saurez bientôt, en lisant les prochains exploits du petit fauve athénien.